De douce retrouvailles dans un milieux inatendu [ Jensen and Gabriel ]

Après tout ce temps, j’avais enfin réussit. Je l’avais retrouvé. Depuis que Gabriel s’était vu enlevé ses ailes je ne l’avais pas revu, non que l’envi me manquait, juste qu’il ne voulait pas. Par ma faute, il était un déchu. Il m’en voulait et je le savais, malheureusement je ne pouvais plus rien y faire. C’était maintenant trop tard, pour changer les choses, et je n’avais aucune possibilité de me racheter auprès de Gabriel. J’avais pourtant tout essayé, mais même quand je tentais de lui parler par la pensée il ne me répondait plus. Ca m’apprendra à aimer un ange…

Au départ il est vrai que j’avais essayé de franchir le pas. L’oublier pour mieux avancer me paraissait être un bon moyen pour aller mieux. Mais c’est plus facile à dire qu’à faire. Tout me faisaient penser à lui, les choses banals on ne peut plus anodine me le rappelaient. J’avais pensé mettre fin à mes jours mais je n’arrivais jamais à presser la détente. Non pas que le courage me manquait, simplement je pensais que ce n’était pas la meilleure solution. J’avais encore l’espoir de revoir Gabriel et comme on dit l’espoir fait vivre.

Et j’avais bien fait d’attendre sans me tirer une balle dans la tête. J’avais repéré Gabriel quelques kilomètres plus loin totalement par hasard. Je n’avais aucune idée de sa position c’est pour cela qu’allais de ville en ville dans l’espoir de le retrouver un jour ou l’autre. Et j’étais tombé dessus, du moins façon de parler. Je l’avais suivit jusqu’ici, je n’en été pas fier et j’avais horreur de suivre quelqu’un, surtout lui. Mais c’était la seule façon d’enfin lui parler. Il s’était arrêté à un bar, cela ne me plaisait guère. Je savais qu’il allait mal et l’alcool ne l’aiderait en rien, de plus c’était peut être un habituer. C’est cela qui me faisait le plus peur je dois dire.

Je préférais l’attendre dehors. Je ne savais pas comment il prendrait le fait que je revienne vers, je préférais donc ne pas créer la pagaille si jamais il le prenait pas. J’eu à attendre un long moment, je voulu entrer à plusieurs reprises mais me répétais sans cesse que c’était plus sage d’attendre ici.
Au bout d’un certain temps, un homme se fit foutre dehors par les videurs de la boite. Je reconnu illico Gabriel. Qu’avait il encore fait ? Il avait eu un don pour se foutre dans toutes les merdes les plus noirs qu’il trouvait, un malchanceux. Il n’y peut rien. Il fut immédiatement rattrapé par sa belle Harley qui l’attendait tout prêt. Enfin je ne savais pas vraiment si c’était une Harley, je ne m’y connaissais pas du tous en moto, loin de là. Je choisis ce moment pour m’avancer vers lui sortant lentement de l’ombre. Je ne voulais pas me précipiter, il avait apparemment pas mal bu et risquait de ne pas apprécier.

- Qu'est ce que tu fiches ici. Il...me semble avoir été clair la dernière fois non ?

Il avait beau en avoir mit un bon coup, il m’avait bel et bien reconnut. Ca réplique me blaisa quelque peu, je faisais tous mon possible, je me crevais pour le revoir, et en remerciant j’ai…ca. Mais d’un autre côté, ca ne me surprenait pas. Je m’attendais à quoi ? Qu’il se jeté dans mes bras en me disant ô combien je lui avais manqué ? Je pouvais toujours rêver. Et pourtant, je voyais bien qu’il n’était pas si dur qu’il ne le faisait paraitre. Un peu comme un ourson en guimauve, dur à l’extérieur mais tellement tendre à l’intérieur. Je décidais donc de ne pas me démonter.

-Moi aussi je suis heureux de te voir.

Je m’avançai un peu plus vers lui pour être plus qu’à quelques mètres, je n’avais pas réfléchis à ce que je pourrais lui dire. Je n’avais rien préparé et ne savais pas quoi lui dire. Et j’avais envi d’une seule chose, le prendre dans mes bras. Le serrer contre moi jusqu'à l’étouffement et plus encore. Je me jetai dans ses bras sans prendre le temps de bien réfléchir aux réactions hypothétique qu’il pourrait avoir. Je verrais bien.

-Si tu crois que tu peux me séparer de toi si facilement, c’est que tu me connais bien mal.

Il puait l'acool à plein nez.

Je comprenais la raison pour laquelle il réagissait si durement aux premier abord. Il souffrait non seulement du fait que sa blessure interieur et exterieur de la perte de ses ailes n'était toujours pas guérit completement, et ne le sera surement jamais. Mais aussi parce que je lui avais manqué. Sûrement pas autant qu'il m'avait manqué mais un peu tout de même. Je me sentit soudain bête. Bête d'avoir été assez naif pour croire qu'il était heureux sans moi. Car en vérité c'est cela qui m'importait le plus au fond, qu'il soit heureux, tout simplement. Bien sur si il pouvait être heureux avec moi ca serait encore mieux, mais j'en demande peut être un peu trop.

Ces longs mois passés loin de lui j'avais pû ressentir la lourde peine qu'il épprouvait, mais je ne pensais tout de même pas à ce point là. Il me repoussa doucement en maintenans mes épaules entre ses mains, fermement et doucement à la fois. Quelque chose en moi avait une irrésistible envi de lui sauter dessus, lui arracher ses vêtements et rester contre lui jusqu'a la fin de ma chaine de vie. Une autre partie au contraire m'ordonnait de rester lucide, calme, afin de lui poser toute les questions qui me trottaient dans la tête. Je ne savais pas si son taux d'alcoolémie dans le sang était favorable mais de toute manière je n'avais pas le choix et devais faire avec. Je refusais d'attendre qu'il est l'esprit clair. De plus, avec un peu de chance, cela pourrait l'aider à en dévoiler d'avantage sur ce qu'il renssentait, car quand on est soûl on déballe plus facilement les choses, d'après moi. Evidement comme toujours, la raison l'emporta sur l'envie et j'optai donc pour la deuxième option, lui laissant ainsi ses vêtements, pour le moment.

-Si je t'ai tant manqué, pourquoi ne répondais-tu pas à mes appels? Pourquoi m'avoir fuit tout ce temps? Je posai une main sur sa joue en soutenant son regard. Pourquoi m'avoir fait croire que tu ne m'aimais plus?

Ma voix trahissait la tristesse que j'avais dans l'idée de dissimuler, mais de toute manière c'était déjà trop tard. Et puis Gabriel me connaissait trop bien pour que je lui cache quoi que ce soit.

Cette révélation me boulversa quelque peu, durant tout ce temps j'avais crût faire fausse route. Même si je m'étais obstiné à retrouver la trace de Gabriel j'avais été partagé entre deux pensées. La première étant que malgrès tout ce que Gab' avait put me dire et me certifier, il m'aimait encore. Qu'il avait toujours eu besoin de moi et que rester sur ses paroles sans rien tenter pour le recuperer serait une grossière erreur à ne pas faire. Ma seconde certitude était l'opposé. Qu'il ne voulait plus de moi, qu'il m'en voulait terriblement et que quoi que je fasse cela ne changera jamais. Ayant prit ses adieux très au serieux, j'avais crut que tout étaient finit. Mais peut être que c'est ce qu'il pensait réellement à ce moment là, qui sait. Il se peut qu'il ait vraiment voulu que je refasse ma vie etc... Mais je prenait ce qu'il disait aujourd'hui au pied de la lettre et cela me certifier que c'était tout le contraire. Je constatais que ma première théoris était donc la bonne.

En fin de compte il tenait toujours autant à moi, c'est d'ailleur pour cette raison qu'il avait déserté du jour au lendemain. Il souhaitait tout bonnement me proteger, bien qu'il ait une drôle de facon de le montrer. Mais ses esperance avait été en vain puisque je m'étais tout de même entêté à le retrouver, il en faut beaucoup plus que cela pour m'éloigner de lui c'est sûr. Mais malgrès la nuit que nous avions partagé tous deux je n'avais pas peur de son frère. Bien que je savais que si jamais il me retrouvait j'allais passer un sale quart d'heure, il voulait me faire payer à moi aussi nos actes. Et bisarement cela m'étais égale, la seul chose qui comptait pour moi sur cette terre se trouvait en face de moi à ce moment même. Il se tenait au guidon de sa becane afin de ne pas perdre pied. Cela devait sûrement être dût à l'acool qqui ne s'était pas encore dissipé. Je le laissai donc reprendre équilibre tout seul.

-Je me moque bien de ce que peux me faire ton frère, je ne renonce pas à l'homme que j'aime pour un détail si minime.

J'avais envi de fondre en larmes sous toute cette émotion. Une larme d'ailleur perla sur ma joue pour mourir au creux de mes lèvres. Je frottais mes yeux à l'aide de mes mains poru en chasser les larmes qui menacait de se manifester à tout moment. J'enchainais sur le même ton.

- Je t'aime vraiment de tout mon être et rien que tu puisses dire ou même faire ne pourra changer ce que je ressens à ton égard. Tout ce temps je n'ai pas arrêté de ...

C'est là que je le vis, je n'en finit pas ma phrase. Je pris son bras et remontai la manche jusqu'au niveau de son épaule pour mieux observer son tatooage. Il s'agissait d'une rose au niveau de son poigné qui était relié au coude par un tribale. Je l'avais déjà vu quelque part il me semble, mais où? Je n'en avais pas la moindre idée. Je relevais ensuite les yeux pour observer Gabriel qui d'après l'expression de son visage, n'avait aucune envi que je découvre ce tatoo.

- Qu'est ce que c'est que ca? Depuis quand tu es branché tatoo'?

Je ne lachais plus son bras, je regardais Gab' droit dans les yeux essayant de déchiffrer ses pensées pour savoir quelle était la signification de cette rose. Car même si il allait essayer de me faire avaler que cela ne signifiait rien, je pensais que c'était tout le contraire.

Je pensais bien que sa réponse ne me plairait guère mais je ne m'attendais tous de même pas à cela. Je ne pensais pas que Gabriel puisse se fourrer dans de tels ennuis, car dans ce milieu rien n'est bien rose. Mais je pensais bien que qu'un tatouage comme celui-ci n'était pas signification d'un groupe de réunion Tupperware. Cela ne pouvait être qu'un gang, comme Gaby' venait de le confirmer. J'étais heureux qu'il soit si franc avec moi, qu'il n'essaye pas de me cacher cette vérité en me racontant des salades comme tant d'autres l'auraient fait à sa place, mon ange était vraiment unique, j'avais énormément de chance d'avoir fait sa connaissance. Et ce qu'il venait de m'avouer avait beau me surprendre cela ne changeait rien au sentiment qui avait pris vie en moi. Et puis, j'en étais en partit responsable, c'était ma faute s'il avait perdu ses ailes et de façon isocèle ait rejoint ce gang au nom charmeur.

Quant à ce Jeliel, je ne pouvais pas lui reprocher. Il avait voulu tourner la page pour passer le chapitre que nous avions écrit tous les deux. J'avais moi-même essayé de faire la même chose. Mais sans succès, et d'après ce qu'il disait lui non plus n'y était pas parvenu. Même si son aventure avec Jeliel avait duré quelques temps d'après ce que je lisais dans son esprit. Mais il bloqua ses pensées pour que je ne puisse pas en voir plus. Ça ne me gêné pas vraiment, je ne voulais pas en savoir d'avantage.

Mais je restais pétrifié, incapable de faire le moindre geste. J'arrive tout juste à respirer. M'imaginer l'homme que j'aime avec une seringue dans la main et de la drogue coulant dans ses veines m'étais tout bonnement impossible. Pas lui. Pas Gaby'. Et pourtant je savais pertinemment qu'il disait vrai. Un long silence s'était installé. Un silence gênant. Silence pendant lequel j'avais retourné la situation dans tous les sens dans ma tête, essayant tant bien que mal de trouver un côté positif dans tout ça. Mais malheureusement je n’en trouvais aucun, y’en avait-il seulement un ? Oui. Cela l’a aidé à surmonter sa tristesse. Il n’a pas vécu avec un flingue dans la bouche à réfléchir si oui ou non c’était le bon moment pour appuyer sur la détente.

Mais je lui en voulais tous de même. Il aurait fallu qu’il vienne me voir au lieu de se mettre dans cette morde jusqu’au cou. Mais maintenant le mal était fait, et nous ne pouvions pas changer le passé. Je regardai Gabriel d’un air triste et sévère à la fois.

- Je pensais bien que ce n’était pas un club de lecture. T’as perdu la tête ma parole ! Qu’est-ce que je peux répondre à ça franchement... Tu aurais dû venir me voir !

J’étais beaucoup plus énervé que je l’aurais souhaité. Il ne méritait certainement pas que je lui fasse la moral et encore moins que je lui reproche toute ses âneries. Et pourtant c’est bien ce que je faisais, parce que je ne pouvais pas faire autrement. Parce que ce que je venais d’apprendre me blaisait au plus profond de moi. Parce que j’aimais Gabriel plus que tout au monde, plus que la vie elle-même et que le savoir ainsi me faisait encore plus mal. Je continuais donc dans ma lancé.

- Tu te rends compte dans quelle embrouille tu t’es encore fourré ?! Ce n’est pas possible de ne pas réfléchir à ce point-là avant d’agir. Tu t’es jeté dans les bras de la première emmerde que tu as trouvée ! Tu te serais tiré une balle dans la tête ça aurait eu le même effet !

Ma voix dérailla à la fin de ma dernière phrase. D’un seul coup la colère laissa place à la tristesse et l’inquiétude. Je le pris finalement dans mes bras incapable de me retenir. Sur cette terre il n’y avait qu’un endroit où je me sentais bien, c’était au creux de ses bras. C’était à la fois réconfortant et confortable, rien de mieux. Je faisais tout mon possible pour retenir mes larmes mais je n’étais pas sûr de pouvoir me retenir encore bien longtemps .Des larmes de joie, de tristesse ou de colère. Je n’en savais trop rien. Laissant mon menton sur son épaule je respirais dans l’espoir de me calmer.

D’après ce qu’il disait il savait ce que j’avais voulu faire. Il savait que j’avais voulu mettre fin à mes jours, et cela à plusieurs reprises d’ailleurs. J’ai carrément vécu avec un flingue dirigé sur ma tempe, mais je n’avais pas pût tirer. Je ne sais pas si c’est parce que je manquais de courage, ou si c’était par ce que je tenais à tout prix à revoir Gabriel. Mais j’avais encore cette unique balle, je l’avais gardé au fond de ma poche pensant l’utiliser si jamais Gabriel aurait maintenu sa volonté de ne plus me voir, au cas où il m’aurait encore rejeté. Par bonheur cela était l’inverse, la balle qui se trimbalée dans ma poche ne me serait donc d’aucune utilité pour le moment.

Il se dirigea vers sa moto dans l’espoir d’arriver entier à la villa. Je ne voulais pas lui casser ses rêves mais c’était peine perdu vu l’état dans lequel il était. C’est certain, je ne le laisserais pas conduire comme ça, surtout pas une moto c’est beaucoup trop dangereux. Et j’avais bien raison, il n’atteignit même pas le véhicule flanchant avant. Je le rattrapais vite en le prenant par l’avant-bras pour ne pas qu’il perde pied, c’est dans ces moments-là qu’on est enchanté d’avoir de bons réflexes. L’aidant à se relevé je poussai un soupire, on n’était pas encore rentré à ce train-là.

J’allais pour l’entrainer vers ma voiture quand il resta figé afin de sortir quelque chose de la poche de son jean. Il semblait avoir tellement de mal que j’entrepris de lui sortir à sa place, mais il me devança finalement sortant une mini seringue remplis d’une substance liquide. Je ne savais pas ce que c’était mais j’avais bien une idée. Et je refusais. Il voulait que je lui administre, étant tellement en manque de cela il avait à peine la force de me le demander. Je pris l’objet dans ma main en regardant Gabriel trembler de tout son Corp.

- Gab’… Non. Je refuse de faire cela, je veux t’aider à arrêter et ce n’est pas en te droguant moi-même que j’y arriverais.

Je savais qu’en lui administrant il serait soulagé et arrêterait sa crise, mais je ne voulais pas. Je ne pouvais pas. Comment pouvait-il me demander une chose pareil ? Il me suppliait presque du regard, je voyais qu’il en avait vraiment besoin mais cela ne ferait qu’envenimer les choses. Evidement cela serait plus simple de céder, mais ça ne serait pas une bonne solution. Au contraire, même si résister était plus difficile c’était nettement mieux. Je gardais la seringue dans ma main puis d’un geste machinale la laissa tomber par terre avant d’y donner un grand coup de pied afin de l’écraser. Le verre se brisa laissant échapper le liquide qu’il contenait sous les yeux ébahis de Gabriel. Je pensais bien que cela ne lui plairait guère, mais je n’avais pas eu à réfléchir bien longtemps avant d’agir. Ce que je venais faire était le mieux et j’en étais convaincu. Je n’attendis pas plus et pris Gab’ par le bras pour le tirer vers ma voiture. Je le ramènerais à la villa, ça c’est sine qua non. De grès ou de force. Je devais peut être l’emmener à l’hôpital qui sait, ce serait peut-être une meilleure idée.