Villa de Jensen Lestminster & Gabriel Heaven

J’avais aidé Gabriel à s’allonger sur la banquette arrière, il serait surement mieux une fois couché. Je mis une demi-seconde à atteindre la place conductrice. Je jetai de bref coup d’œil dans le rétroviseur centrale braqué sur Gab’. Il avait l’air de divaguer complètement, en état de transe. Je ne portais pas vraiment attention à ce qu’il disait, mais quand il fit une remarque concernant mon postérieur je ne pus m’empêcher de rire, comment me retenir. Je tournais la tête pour le regarder, il s’était assoupi. Tant mieux, ça lui ferait du bien de dormir un peu. Reportant mon attention sur la route je continuai de conduire encore quelques temps avant d’arriver enfin à la villa. Notre villa. Celle qui me rappelait tant de souvenirs, bon la pluparts du temps. Je restai un instant dans la voiture, le moteur coupé, les mains encore sur le volant, les yeux rivés sur la grande demeure qui se dressait devant nous. Puis ressortant de la voiture j’allai ouvrir la porte arrière pour en sortir Gab toujours endormis.

Je le pris dans mes bras, comme on porte un bébé qui vient de naitre. Je souris sans vraiment savoir pourquoi, il était si beau. Endormit il avait l’air d’un petit ange. J’entrais dans notre résidence avant de monter les escaliers le plus lentement possible pour ne pas le réveiller. Nous arrivâmes enfin dans la grande chambre noir et blanche sombre, je marchais en tâtonnant avec mon pied pour ne pas foncer dans un meuble ce qui réveillerait obligatoirement le p’tit prince. Je déposai ensuite sur le lit sans le défaire et entrepris d’ouvrir les grand volets le plus discrètement possible pour qu’il y est tout de même un minimum de lumière. Si Gab’ venait à se réveiller en mon absence il vaudrait mieux qu’il puisse y voir quelque chose. Dans l’état où il est, il n’atteindrait pas la porte. Mais de toute manière je voulais rester avec lui, je ne serais pas tranquille pour lui tant qu’il ne sera pas réveiller, j’allais rester à ses côtés, à veiller sur lui.

Je vérifiai son pouls pour être sûr qu’il était simplement endormit, on ne sait jamais. Les volets ouverts laissaient quelques rayons de lumière traverser la pièce ce qui permettait de ce qui se passait dans la pièce. Tout était comme avant. Rien n’avait changé à première vue. Toujours les mêmes meubles disposé de sorte que la chambre ait l’air plus grande, et ce sentiments de zen attitude. L’air qui planait au-dessus de nous était reposant, je me surpris à avoir moi-même envi de dormir. J’avais un de mes bras sous lui qui me permettait de le serrer plus contre moi, et l’autre au-dessus l’entourant. Ma tête juste à côté de la sienne j’avais une folle envie de l’embrasser. Et s’il n’avait pas été dans un sommeil Legé je l’aurais fait sans hésiter. Je me mordillais la lèvre en regardant les siennes, elles m’avaient tant manqué. Tout m’avait manqué chez lui. Ses lèvres, ses bras, ses mimiques, sa façon qu’il avait de me regarder et même ses rires. La meilleure symphonie au monde.

Il se réveilla après quelques temps, j’avais les yeux entrouvert prêt à sombrer dans un doux sommeil. Mais le sentant bouger j’ouvris les yeux à nouveaux sachant qu’il était sur le point d’ouvrir les yeux. Il se tourna vers moi, la tête dans le potager, et posa sa main sur ma joue. Je souris à ce contact, il allait bien avoir besoin d’une tasse de café. Mes bras étaient toujours entourés autour de lui, l’encerclant. Il n’y avait encore là qu’un filet de soleil qui ne laissait que peu de lumière, mais cela permettait tout de même de voir Gab’. Je ris tout d’abor entendant sa première phrase, c’est fou ca, malgré la situation il arrivait encore à faire de l’humour. Je voulu surenchérie avec une plaisanterie moi aussi, mais il ne m’en laissa pas le temps.

Mais quand il commença à me présenter ses excuses je resserrais mon étreinte sur lui. Il n’avait pas à s’excuser, ni à être désolé pour toute cette histoire. Il est vrai que je m’attendais à mieux venant de lui, mais à sa placeje ne sais pas ce que j’aurais fait, probablement les mêmes boulettes, alors je n’avais aucune raison de lui en vouloir. Relevant un bras, ma main vint caresser ses cheveux le plus tendrement possible. Je n’aimais pas le voir pleurer, ca me soulevait le cœur à chaque fois, même si il est vrai que cela ne lui arrivait pas souvent, surtout devant moi. J'avais envi de pouvoir faire quelque chose pour qu'il aille mieux, n'importe quoi, sauf lui injecter quelque chose dans les veines évidement. Ca j'en était tout bonnement incapable. Mais pour le reste, c'était vraiment sans probleme.

-C’est oublié, tout oublié. Je suis désolé moi aussi, désolé de ne pas t’avoir retrouvé avant et de façon isocèle ne pas avoir pu t’aider. Je lui séchai ses larmes à l’aide de mon pouce en l’observant.Maintenant ce Jeliel n’est plus là, et ne compte pas sur moi pour te droguer, alors il vaut mieux que tu arrêtes crois moi. Je t’aime Gab’. Et sache que je t’aiderais et te suivrais quoi que tu fasses.

Je pris son menton dans ma main et approché mon visage du sien pour l’embrasser à mon tour. Aussi doux que celui qu’il m’avait offert précédemment, entremêlant nos lèvres, les miennes capturant les siennes sans plus les lâchers. Je l’embrassais tendrement et durement à la fois. Mes lèvres tremblaient légèrement, même si je lui assurais le contraire j’étais encore légèrement remonté contre lui, mais en un sens heureux de le retrouver. Reculant enfin mon visage du sien je lui adressai un sourire qui se voulait rassurant.

-Je vais préparer le café.

Je me levai avant qu’il ait eu le temps de dire ouf. J’avais moi-même besoin de quelque chose pour me réveiller, ou plutôt pour m’empêcher de m’endormir. Et cela me donnait l'occasion de rester seul pour reflechir un peu, à tout et rien à la fois.

Je descendis donc pour préparer le café de la belle au boit dormant, oui c'était un peu le même principe. Elle s'était piqué avec une aiguille et avait plongé dans un sommeil profond, mon Gaby’ chou aussi. Je dévalai l’escalier le plus lentement possible, la vitesse et moi aujourd'hui ca ferait deux, je n'avais pas envi de me dépêcher. Je ne savais pas s’il allait descendre de lui même ou si j'allais devoir lui emmener son café à l'étage, ce qui ne me dérangerait pas. Maintenant que j'avais retrouvé mon ange j'allais bien le chouchouter comme un p'tit roi. Il le méritait bien, d'après ce que j'avais compris il avait bien trop souffert, j'aurais aimé pouvoir rendre ses journée plus enviable. Et j'allais tout faire pour. Je lui préparai donc un bon café, je savais qu'il adorait celui que je faisais habituellement. L'odeur avait dû avoir le mérite de l'attirer en bas puisque je le vit redescendre finalement. Un peu la tête dans le potager mais ca ce n'est qu'un détail. Quand je le vis redescendre je dut me retenir pour ne pas courir l'embrasser. Son jolie petit mignoi décoiffé me faisait tout bonnement craquer. Et quand en plus il mettait ce pantalon en cuir je dois bien avouer que je n'arrivais pas à tenir bien longtemps, il le savais pourtant. Ce pantalon lui moulait parfaitement bien les fesses et je ne put m'empecher de le mater pendant qu'il s'éloignait vers une chaise. Je ne sais pas s'il s'en était appercu mais ca m'était égale, il savait très bien qu'il me faisait craquer. Il était toujours plus sexy à chaque fois que je le voyais. Venant m'embrasser sur le front il en profita pour s'emparer de la tasse, je m'en servis une à mon tour en ayant tout autant besoin. Me retournant vers lui j’allai m’assoir à son côté. Une main posé sur la poignet de la tasse et une autre sur l’épaule de Gabriel j’avais l’impression que tout était redevenu comme à la belle époque.

-Je sais mon café est le meilleur que j'ai jamais gouté aussi. Si tu es sage je t'apprendrais. Je souris legerement en apportant la tasse à mes levres pour boire une gorgé du liquide noir que contenais la tasse. Puis je me decidais enfin à enchainer pour sa seconde phrase. Sans toutefois le regarder. Pas autant qu’à moi crois moi… La preuve j'ai passé mon temps à te courir après.

Il m’avait manqué à un point inimaginable, il m’avait tellement manqué qu’il m’arrivait de parler tout seul, enfin de lui parler à lui mais comme il n’était pas là ca revenait au même. Je devais devenir fou à force. Mais maintenant qu'il était là à mes côté j'aurais l'air moins fou. Un bon point. La seule chose que j'esperais c'etait qu'il ne repartirais pas, ma hantise serait de me reveiller sans lui et apprendre qu'il avait encore une fois deserté. Mais si il était avec moi à l'heure actuelle cela pouvait signifier qu'il m'aimait et ne partirait plus. Peut être que nous pourrions enfin vivre notre amour pleinement sans qu'un probleme vienne toujours tout gacher comme cela c'était passé jusqu'alors.

-Hôte moi un doute, tu comptes.. repartir?