Bienvenu a Londres ! [ Charles Roy ]

**Déesse** de la *torture* Messages : 91 Date d'inscription : 21/07/2011

Première journée en Angleterre. Assez nerveuse, je dois l’avouer. Anxieuse ? Ça peut aller. Mais je suis surtout énervé, de joie, d’avoir enfin quitté mes parents pour de bon. Toutes les marques qu’ils m’ont laissées me font encore souffrir mais c’est bien moins dur à vivre loin d’eux. Je n’ai plus à surveiller mes arrières. Enfin … j’espère.

Un tout nouveau départ commence pour moi. Une nouvelle vie en quelque sorte. J’ai une amie a moi qui habite en Angleterre qui a accepter avec grande joie a ce que j’aille habiter chez elle le temps que je me trouve un appartement et un travail. Une amie vraiment gentille. Je viens a peine de sortir de l’aéroport que je découvre la température qui est un peu plus basse que celle que je venais a peine de quitter il y a quelques heures. J’ouvris mon sac de voyage et en sortie une jolie veste et un foulard. Je les enfilai avant de poursuivre mon chemin. Je n’avais aucune envie de prendre un Taxi. J’avais besoin d’un grand bol d’air, de liberté, de MA liberté. Alors j’empoigne ma petite poigné de ma valise rouge et noir et je me mets à déambuler dans les rues de l’Angleterre sans savoir où aller exactement. J’aimais bien l’ambiance de Londres. J’y reconnaissais les bâtiments. Les édifices et tous les monuments que j’avais étudié dans mes cours de géographie et d’histoire. De vagues souvenir maintenant …

Je croyais a une belle journée en tant que touriste, dans un sens, c’était un peu le cas car je ne connaissais pas vraiment Londres sauf si j’en conclu de ce que je connais grâce au cours au lycée. Sinon, pas grand-chose. Les rues étaient moins lugubres qu’à New York. Mais il y avait tout de même quelques petites rues dans des recoins qui étaient un peu menaçante. Donc je marchais sans m’arrêter, ne lancent même pas un regard en direction de ces rues. Mais après avoir passé ma troisième «ruelle» quelque chose attira ma curiosité. Il y avait un ombre dans un recoin derrière une benne a ordure. Je lâche ma valise après m’avoir enfoncé assez creux dans cette petite rue et m’approche d’avantage de la silhouette. En le voyant clairement j’eus un haut le cœur. C’’était un homme qui était mort, vidé de son sang. Deux gros trous dans son cou et ce qui restait du sang qui dégoulinait sur le sol. Je lève les yeux et puis je vis une autre silhouette. Un bien vivant. Je recule par pure réflexe mais je ne me suis pas mise à courir comme le ferait toute humaine «normale» Je baissai les yeux, loin de ce corps meurtri. La silhouette était menaçante. Et plus qu’il avançait, plus que je reculais toujours en évitant son regard.

Je viens tout juste de débarquer dans ce lieu inconnu que je ne connais pas. Sans aucune gêne je me promène dans ce monde nouveau, découvrant avec les yeux émerveillés d'un enfant ce que j'ignore être l'Angleterre de l'an 2011. Il y a des choses qui roulent et font du bruit, il y a aussi de l'éclairage à l'avant. Cela ressemble à nos lampes à l'huile mais sans feux. Il y a de grands batiments que je me demande comment les hommes ont pu réussir à hisser les outils et les matériaux à cette hauteur. Ca a du être épuisant! Les gens ici sont habillés de façon très bizarre. Les femmes portent des pantalons! Je n'en reviens tout simplement pas. Ou bien ce sont tous des hommes? Je ne crois pas. Même les femmes qui portent des robes ou des jupes, celles-ci sont étrange et bien trop courtes. Personne ne portent de sabots ici. Tout ce que je vois est de plus en plus étrange décidement... Je suis complètement perdu! Enfin. Je continue de marcher et tente de comprendre où je suis. Mais en fait plus je marche et plus je suis confus.

Tous les gens autour de moi ont la même odeur, celle des humains. A quelques exceptions près. Mais alors que je me retrouve dans un coin plus éloigné, je sens l'odeur du sang. Celle d'un vampire. Et d'une humaine vivante... Par instinct, je me dit qu'un danger rode alors je me précipite dans cette direction. Je tombe face à un vampire qui avance dangereusement vers cette humaine sans défense. Rapidement je prend le vampire et le plaque au mur. Puis je prends la main de la jeune femme sans défense et sans lui demander son avis je l'emmène dans la foule, sachant que le vampire n'oserait pas venir l'attaquer par ici.

-P..Pardon. M,mais... C'etait dangereux, pour une fille d'...d'etre dans une ruelle toute seule comme ca.

**Déesse** de la *torture* Messages : 91 Date d'inscription : 21/07/2011

Alors que l'homme qui semblait être le vampire qui aurait tuer l'autre homme qui était étendu sur le sol , s'approchait de moi et était a quelques secondes de me sauté dessus pour me tuer à mon tour, une ombre passa en un clin d'oeil et plaque le vampire sur le mur. Je sursaute bien évidemment , en étouffant un cri de surprise et de peur. L'ombre avait passé tellement vite que mes cheveux m'ont complètement revolé au visage. Alors que je les enlèves pour voir la suite de cette bataille , je sens une pression sur ma main et je quitte immédiatement la ruelle miteuse. J'eus au moins le réflexe d'attraper la pogner de ma valise. Quelques secondes a peine écoulées, je me retrouve au beau milieu de la ville parmi les passants et le vampire qui venait de me sauver la vie.

je suis vraiment resté bouche bée lorsque je l'entendis bégayer. ce n'était tellement pas typique d'un vampire. Un vampire a normalement un assurance hors pair et son normalement de cruels êtres vivant qui s'attaque a n'importe qui . Mais lui ... il était habiller en années 1800 je dirais. Tout le monde nous regardais. en fait, le regardait. Je replace mes cheveux qui avaient filés avec le vent , et lève timidement le regard vers l'inconnu.

-J'étais ... curieuse . Enfin , merci.

Je le regarde encore une fois me disant comment pouvait-il s'habiller ainsi dans notre monde moderne ? Moi ça ne me dérangeait pas. Mais si j'étais lui, vampire ou pas je n'aimerais pas me sentir observé de la sorte. je me penche, prend ma valise et recule de quelque pas avant de le contourner en baissant la tête.

Je la regarde du coin de l’œil quelque peu timide. Stupide maladresse... Déjà qu'avec les filles je suis encore plus mal à l'aise et maladroit qu'avec les hommes, celle-ci a encore plus d'effet sur moi. Peut-être parce que je me trouve dans cet endroit où tout est étrange et que tout le monde me regarde bizarrement? Peut-être... Je regarde mes pieds afin de ne pas trébucher. Il faut dire qu'il y a beaucoup de monde dans les rues aussi. Contrairement à mon petit village de la Grand'Prée où les routes sont larges et que quelques passant s'y promènent. Je me demande quelle est cette matière sur laquelle je marche en ce moment... Surement une invention Britannique. Les Anglais nous auraient-ils transportés jusqu'à leur pays durant la nuit? Si oui c'est cruel de leur part. Surtout que je n'ai personne pour me guider. Peut-être qu'elle le pourrait?

La réponse qu'elle me fourni me laisse surpris un moment. Curieuse? Curieuse de connaitre un vampire assoiffé de sang qui vient de tuer un humain? Ce que ces mortels peuvent être étranges parfois... C'est ce qui les rend intéressants en fait. Mais sans que je dise quoi que ce soit, elle me lance un dernier regard et s'éloigne. Je reste un moment immobile, la regardant partir. Puis me disant que je ne peux laisser passer cette chance, je décide de la rattraper.

-A...Attendez. J'aurais... J'aurais besoin d'aide. Je ne sais pas où je suis...

Je regarde mes vêtements et sourit timidement.

-Mes vêtements en témoignent...

Puis j'ose relever les yeux vers elle avant de les rebaisser aussitot sur la pointe de mes chaussures.

-Cela vous dérangerait de...De m'aider?

**Déesse** de la *torture* Messages : 91 Date d'inscription : 21/07/2011

Alors que je m'étais éloigné pour essayer de retrouver la maison de mon amie , J'entends , derrière moi, le jeune homme qui m'avait en quelque sorte sauvé de cette attaque de Vampire. Seulement, les vampires ne me faisaient plus vraiment peur depuis que j'ai vécu avec les Night. Bref, Je me retourne doucement toujours en tenant le manche de ma valise fermement. Je lève les yeux vers l'homme vue qu'il était plus grand que moi. Je reste à mon tour surprise lorsqu'il me demanda de l'aider, ne sachant pas où il était. Tout ça , je l'avais deviné grâce a ces vêtement. Il semblait extrêmement timide. C'était mignon , je devais l'avouer.

-Hum ... d'accord.

J'espérais que mes cours de Géographie et d'histoire pourront me servir.Je me racle la gorge et je regarde autour de nous.

-Nous sommes à Londres , en Angleterre.

La réponse qu'elle me donne confirme donc mes doutes. Je suis chez les Anglais. Les salauds ont donc osés nous transporter dans un pays inconnu durant notre sommeil... Je serre discrètement les poings. Je ne suis pas du genre à m'énerver rapidement ou à chercher la bagarre, mais cette fois-ci, c'en est trop, ils ont dépassé les bornes. Je hoche légèrement la tête.

-J,je...Vous remercie. Au revoir.

Aussitot je fuis comme une flêche. Oui je voudrais rester avec elle, j'aimerais en connaitre plus à son propos et j'en passe, mais cela paraitrait impoli et déplacé. Et surtout, je n'en ai pas le courage ni le culot. C'est ce qu'il me manque en fait. Mon père m'a toujours dit qu'un jour cette salet♪0e de timidité allait me perdre et je le sais bien. Mais je n'arrive pas à faire autrement. En plus, je ne suis pas pour importuner cette humaine encore plus longtemps. Elle a faillit se faire tuer, je l'ai sauvé, elle m'a confirmé l'endroit où je me trouve et ça en fini là. Je suis tout de même encore sous le choc de voir qu'il y a tant de différence entre l'Angleterre et l'Acadie. Puis soudain je m'arrête en voyant un magasin avec des vêtements que les gens portent ici. C'est une bonne idée ça, comme ça j'éviterai de me faire regarder bizarement comme en ce moment. Je plonge une main dans ma poche, rien... Pas un seul sou. Merde, comment je vais survivre moi sans argent et à me faire regarder à ce point?! Je fini par aller dans un petit parc d'enfant isolé et m'assois sur l'une des balançoires. Les yeux fixés au sol et à songer à ce que je vais faire ici maintenant, en ce territoire anglais.

**Déesse** de la *torture* Messages : 91 Date d'inscription : 21/07/2011

J'eus un pas de reculons, en pur réflexe le voyant serrer les poings. J'ai appris avec le temps a me méfier des vampires (même les semi-vampires semi-humains) sur leur colère. Ils peuvent bondir sur toi n'importe quand et tu mangerais une raclée. Expérience personnel. Bref, alors que j'allais lui demander quelque chose , il s'enfuit comme une bête en peur en me laissant là , seule partie tout les Anglais. Je soupir et me remet a marcher. Des gros bâtiments, d'autres gros bâtiments, attendez ! Encore d'autres bâtiments. Je ne savais plus où chercher. Je tourne la tête pour regarder quel était le nom de cette grande rue lorsque je le vis encore. Ce jeune homme qui semblait sortir des années 1800. Il regardait une boutique de vêtements pour hommes. Je reste , derrière un coin de mur de briques de couleur rouge-orangé et le regarde faire. Cet homme m’intriguait royalement . Il n'avait pas l'assurance d'un vampire tel que mon «père» ,ou que les autres vampires que j'ai pu croiser dans ma vie. Comme celui dans la ruelle. Il regarde ces poches et je le vois soupirer car il avait lever les épaules et les avaient baissés de nouveau. Il part. Je m'approche de la boutique et décide d'y entrer . Je crois que même moi, si je serais d'une autre ... époque ? Je voudrais que l'on m'aide. Alors j'achète une chemise de taille normal et un jeans de la même taille. Je me met par la suite a sa recherche. Bon, la ville n'était pas le meilleur endroit pour chercher quelqu'un donc je décide d'aller plus dans les quartiers résidentiel. Et par GRAND MIRACLE, je le trouve assis sur une balançoire. Je m'approche doucement, tenant le sac fermement dans une de mes mains et lorsque j'arrive à sa hauteur je tends le sac vers lui sans rien dire. J'attends patiemment qu'il lève la tête. Cela fait, je lui dis doucement:

-Je crois que vous allez en avoir besoin.

J'en suis à me demander si un jour je reverrai cette étrange jeune femme quand j'apperçois une ombre devant moi. En hésitant nu peu, je lève timidement les yeux vers la personne. Je suis surpris en reconnaissant l'humaine que j'ai "sauvée". Elle me tend un sac où je peux facilement savoir que ce sont des vêtements qui se trouvent à l'intérieur ce qui me laisse intrigué un moment. Elle m'explique d'une douce voix que selon elle je vais en avoir besoin. J'ose lever les yeux vers les siens mais les rebaisse aussitot, regardant mes pantalons qui semblent ridicules face aux vêtements des gens de cet endroit.

-C,C'est bien gentil mais... Ca va aller.

J'affiche un sourire un peu maladroit et quand je tente de me lever de la balancoire je me plante dans le sable - -' Rouge comme une tomate je me relève avec tout autant de maladresse, mes yeux ne quittant pas le sol tellement j'ai honte en ce moment.

-Ne v,v,vous préoccupez pas de moi.

Je me frotte la nuque avec une de mes mains, geste nerveux quand je suis dans ce genre de situation. Pourquoi il faut toujours que je me couvre de ridicule peu importe la situation? cependant, au rire que j'entends face à ma chute ,rire venant de la jeune femme en face de moi,j'eus un petit sourire et rit légèrement.

-Je suis ridicule je sais.

**Déesse** de la *torture* Messages : 91 Date d'inscription : 21/07/2011

Oh ça non ! Il n'allait pas refuser des vêtements simplement parce que monsieur était timide ! Je dépose le sac sur le sol et lorsque je relève les yeux, je le vois étendu sur le sol. Plus que les secondes passaient, plus il était rouge. Je voulu l'aider a ce relever mais il y arriva seul. Mais malgré tout, je ne pu m'empêcher de r... de me mettre a Riiii.... bien d'être amusé par cette situation. Une des seules fois où sa m'arrive. Ce pauvre homme semblait aussi perdu que moi-même dans cette grande ville et disons que je le comprenais. Mais pour un homme qui semblait descendre des années 1800 , c'était une autre histoire. Il devait avoir des millions de questions sur le monde d'aujourd'hui . Non ?

-Tout le monde l'est un jour ou l'autre.

Mais si lui en avait une tonne de questions, moi je n'en possédais qu'une a lui demander. Je regarde autour et je vis les nuages gris/noirs s'approcher dans le ciel. Et c'était repartit pour une vague de pluie. Je propose au jeune homme d'aller se mettre à l'abris sous le minuscule gazebo (comment on l'ééécris ?!) non loin du parc. Nous marchons , moi en apportant les vêtements, donc vers celui-ci et en arrivant je regarde le jeune homme et demande :

-Vous venez des époques 1800 ?

Lorsqu'elle me dit que tout le monde est ridicule au moins une fois dans sa vie, un petit sourire rassuré s'affiche sur mon visage et celui-ci perd de sa rougeur. J'examine à nouveau la balançoire. Chez moi on prenait des cordes et l'on y attachait une planche de bois pour faire ce genre d'amusement pour les enfants. Puis mon regard se reporte sur la jeune humaine à mes cotés qui regarde le ciel. Je porte mes yeux dans la même direction que les siens et remarque les nuages noirs. Il est rare que je vois ce genre de nuages, le soleil est omniprésent chez moi, en Acadie. Mais je me souviens avoir surpris une conversation entre deux Anglais qui se disaient heureux de ne plus subir les pluies incessantes de la Nouvelle-Angleterre. Ce doit donc être régulier ici... Je devrai donc m'y habituer jusqu'à ce que je trouve un moyen de rentrer chez moi. Elle me propose de nous mettre à l'abris et je suis heureux de savoir qu'elle aussi n'aime pas être trempée même si être mouillé n'est que désagréable et non catastrophique. Alors que nous marchons vers le gazebo qu'elle a indiqué elle me demande si je viens des époques 1800. Je fronce les sourcils.

-Bien sur que si. Puisque nous sommes en 1755 il faudrait que j'aie près de 60 ans pour être du 17ième siècle... Vous me donnez vraiment 60 ans vous?

Je ne peux m'empêcher d'avoir un petit sourire amusé. Non mais quelle question qu'elle me pose là! Je me réfugie sous le petit toit après que la jeune femme y ait prit place. L'endroit est joli avec ces roses blanches un peu partout sur le gazebo, je suppose qu'il y a eut un mariage ici récement. Enfin, ce n'est pas important dans le moment.

**Déesse** de la *torture* Messages : 91 Date d'inscription : 21/07/2011

Je le regarde un peu bizarrement avec la réponse qu'il venait de me fournir. Oh lala il croyait qu'il était encore dans les années 1700. Je passe doucement une main dans mes cheveux avant de lui répondre à mon tour , par la terrible vérité..

-Pardon de dire ça mais ... nous sommes en 2011 et non en 1700.

Je le regarde lorsque je m'asseois sur un banc dans le gazebo pour nous refugier. Ce doit être troublant pour lui de voir que nous ne sommes pas « dans son temps » .Et en voyant son visage troublé. Je me frotte la nuque ne sachant pas quoi dire. Le vent commençait à monter et la pluie se mit a tomber aussi vite. Je lève doucement les yeux vers le jeune homme tentant de changer la conversation.

-Je suis December . Mais on m'appelle Ember.

A la réponse qu'elle me fournit, mon sourire disparait subitement et je m'immobilise. 2011... Cela prend un moment avant que je digère vraiment l'information. 2011 !!!!! Si on calcule ça fait 256 ans de plus... C'est impossible. Je m'accote contre la rambarde pour encaisser le choc puis me passe les mains dans le visage, sur la nuque. J'entends la jeune femme se présenter à moi puis je répond d'une voix distraite:

-Charles.

Je suis complètement plongé dans mes songes. Puis je me redresse et fait les cent pas, songeur. Tout bas je marmonne:

-C'est pas possible, je ne peux pas avoir sauté plus de deux siècles et demi. Ça se peut pas... Je rêve, je suis complètement fou.

Je suis tout simplement perdu et inquiet, il n'y a rien à ajouter là-dessus. Timidement je tourne le regard vers la jeune demoiselle.

-Pardon, mais... Vous êtes vraiment certaine de ce que vous dites? Non pas que je doute de vous ça...Jamais mais... Je comprends plus rien.

Je secoue la tête pour me mettre les idées en place alors que la pluie commence à tomber.

**Déesse** de la *torture* Messages : 91 Date d'inscription : 21/07/2011

Charles . C'était un joli prénom et le jeune homme était mignon aussi. Mais ce n'était pas le temps de penser à ça. Il semblait totalement perdu. Je le comprend parfaitement car si je serais à ca place, me retrouver dans un univers complètement différent a celle a laquelle j'étais habitué, ça me chamboulerais aussi.

-J'en suis certaine. Écoutez... je ne sais pas comment vous avez pu traverser les époques de cette façon et je comprend que vous soyez perdu. Si je peux faire quoi que ce soit...

Je me sentais mal pour cet homme.Je regardais le sac de vetement que je lui avais apporter.

-Vous devriez les mettre.

Bon je dois avouer qu'il était mignon dans ces vêtements de l'époque ancienne (pour moi ) mais présente pour lui. Je me lève doucement et lui tend de nouveau le sac.

Justement je me demande moi-même en ce moment comment j'ai fait pour faire ce "voyage dans le temps." Un voyage simplement entre l'Acadie et la Grande-Bretagne j'aurais supporté, mais un voyage de plusieurs siècles... C'est déroutant. Je suis maintenant arraché définitivement à ceux qui me sont chers sans pouvoirs leur donner de nouvelles... Du moins, si je ne trouve pas de moyen pour rentrer chez moi. Mais il doit bien y avoir une façon que j'y retourne.

Quand elle me propose son aide un sourire s'affiche sur mon visage. C'est toujours réconfortant de savoir qu'il y a quelqu'un pour nous aider quand nous sommes dans un endroit que nous ne connaissons pas. Elle regarde un objet et mon regard suit le sien, je remarque donc ainsi le sac contenant les accoutrements qui me semblent étranges et qu'elle m'a acheté. Elle se lève et comme un peu plus tôt me tend le tout.

-Je voudrais bien mais vaudrais mieux attendre que la pluie cesse... Et je vous promet que quand j'aurai l'argent nécessaire je vous rembourserai...Nous pouvons nous tutoyer non? Ce n'est pas parce que j'ai vécu il y a 250 ans que je suis un vieux rabat-joie.

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