Désolée ! [Nathaniel Curtis] - Terminé

Cela faisait plusieurs jours que j’avais rencontré Nathaniel. Je dirais même une ou deux semaines. Et je dois avouer qu’il hante la moindre de mes pensées et aussi le moindre de mes rêves. Je crois bien que j’ai eu le coup de foudre pour ce vampire. Enfin bon bref… Je garais ma moto dans un coin d’un des quartiers bourgeois de la ville et commençais à avancer dans les rues afin de patrouiller. L’orage tonnait et la pluie tomber, j’étais tremper mais rien ne m’empêcherait de m’occuper de ma mission. Cherchant la moindre trace d’un vampire. Je sortis de mon sac une boussole hérité de mon maître et qui pointait la direction dans lequel se trouvait le vampire le plus proche. Je continuais mon avancée quand la boussole s’affola, je tournais la tête vers un immense manoir. Je rangeais la boussole et regardais le miroir de l’extérieur de la cours. Je vis alors quelqu’un bougeait à une fenêtre sans doute le vampire. Je réajustais mon sac et escaladais le mur qui entourait la maison. Je me laissais tomber de l’autre côté du mur me retrouvant ainsi dans l’enceinte de la propriété. Je me dirigeais discrètement vers l’arrière de la maison afin d’entrer dans le manoir. J’y entrais sans faire de bruit et commençais à en faire le tour. Cet endroit est immense, je ne trouverais jamais ce vampire. Je sortis mon épée de mon sac me préparant à me défendre au cas où le vampire me tombe dessus avant que je n’ai le temps de faire quoi que ce soit.

Cela fait maintenant treize jours et douze nuits, bientôt treize, que j'ai aperçu la magnifique Aiyana. Normalement, me direz-vous, je me serais retenu de ne pas lui sauter dessus et aurait passé mon chemin. Mais quand je l'ai rencontrée un vampire a tenté de la tuer. Au lieu de l'aider dans le meurtre du vampire, j'ai sauvé la jeune humaine et au lieu de boire son sang nous avons... discutés. Oui, oui! J'ai réussi à discuter avec une humaine autre que ma famille! Et je dois dire que je suis très fier de moi. Cette conversation a été très enrichissante, non seulement parce que ainsi j'ai découvert l’existence des chasseurs de vampires et d'armes susceptibles de tuer les êtres de mon espèce, mais aussi parce que je me suis vraiment intéressée à cette jeune femme. J'ai cherché dans mes nombreux livres et j'ai trouvé que son nom signifiait en fait fleur en langue amérindienne. Cela lui convient très bien. Une magnifique fleur qui n'a pas fini d'éclore et de révéler sa beauté au monde.

Donc venons-en au présent. Aujourd'hui ma sœur Lullaby est partie je ne sais où, avec ses copines qu'elle m'a dit. Tristan est allé dans un bar avec ses amis, Michael est allé ailleurs avec ses amis aussi, idem pour Gabrielle et Andrew... En résumé, tous sont partis avec leurs amis à eux. Et moi? Moi je suis tout seul avec mes seuls amis: les livres. Ça fait pitoyable je sais. Mais je suis un vampire donc j'évite de me tenir avec des humains et puis le travail d'avocat ça implique beaucoup de temps. Oui je me sens seul... Mais on fini par s'habituer à la solitude. Et puis j'ai tout de même mes frères et sœurs. Et le magnifique souvenir d'Aiyana qui m'aide à endurer mon calvaire. Je n'ai qu'à fermer les yeux pour avoir l'impression d'être de nouveau avec elle dans ces bois.

Voulant prendre mon journal pour revoir le portrait que j'ai fait d'elle, je n'ai d'autre choix que de passer devant ma fenêtre. Oui c'est une journée d'orage mais j'aime ça. Les éclairs peuvent être magnifique quand l'on sait que ils ne représentent pas un danger pour nous. La pluie aussi. Cela semble gris et terne, mais cela fait en fait une musique. Et faut dire que lorsque l'on s'installe à Londres, il faut s'attendre à ce qu'il mouille. Y a du monde qui aime la pluie et d'autres que non, je fais parti de la première catégorie.

Donc alors que je regarde le portrait de la jolie fleur de mon cœur, j'entends un bruit. Une respiration lente et régulière que je distingue à peine au travers du son de la pluie résonnant dans le manoir. Mais je l'entends tout de même, et ce n'est pas moi ni une fente d'où le vent s'infiltre. C'est une respiration j'en suis sur. Précautionneusement, silencieusement et rapidement je cours jusqu'au haut de l'escalier plongé dans le noir, aucune autre lumière que celle de mon bureau à l'étage qui est allumée. A ce moment-là une odeur que je reconnaitrais entre mille s'infiltra à mes narines. Le plus doux des parfums floraux... Je repère facilement la jeune femme grâce à mon odorat surdévellopé. Je cours tout aussi silencieusement que la première fois jusque derrière elle puis je murmure juste à coté de son oreille d'une voix de velours et grave:

-Habituellement je n'aime pas les intrus qui pénètre ainsi dans ma demeure, mais pour toi je peux bien faire une exception, Aiyana Shanks...

J'arrivais en bas de l'escalier mais n'y montais pas car je n'avais pas finit de faire le tour du rez-de-chaussée. Restant toujours sur mes gardes. Je ne percevais aucun bruit. Alors que j'avançais de nouveau me retrouvant dos aux escaliers. Je sentis un souffle sur mon oreille, je déglutit alors que je commençais à stresser. Une voix s'éleva doucement. Voix que je reconnu comme celle de mon beau vampire : Nathaniel. Il me dit qu'habituellement il n'aime pas que des intrus pénètrent dans sa demeure de cette façon mais que pour moi, il peut bien faire une exception. Il murmura mon nom ce qui me fit légèrement frissonner. Je me retournais vers lui et le regardais dans les yeux alors que je rougissais légèrement.

Je suis désolée. J'ai détecté un vampire et j'ai pas hésité à entrer. Si j'avais sur que j'étais chez toi, je n'aurais pas agi de cette manière.

Je lui fis un petit sourire timide. C'était une situation plutôt gênante, je dois avouer. Je m'écartais légèrement de lui.

Je suis vraiment confuse.

Je me sentais à l'instant très stupide. Comment devrais-je agir maintenant ? Peut-être faire comme si de rien était. Ou bien... J'en sais vraiment rien. Je toussotais légèrement pour reprendre une certaine contenance.

Sinon tu vas bien ?

Waouh... Aiyana dans le genre je sais pas quoi dire donc je dis ce qui me vient à l'esprit, tu es la reine. Comment ne pas se sentir encore plus honteuse après ça ? Je rougis encore plus. Je ne savais vraiment plus où me mettre. Et puis de me retrouver là en face de lui me perturber. Car malgré ses yeux rouges qui devraient me faire peur, je ne pouvais pourtant pas détacher mon regard du sien. Et puis mon coeur me l'avait dit, je suis amoureuse de lui. Un vampire. Mais il n'est pas comme les autres et c'est peut-être ça qui me plait. Mes yeux se baissèrent sur sa bouche. Ses belles lèvres parfaitement dessiner et qui me donner envie d'une seul chose : poser mes lèvres sur les siennes. Embrasser Nathaniel ? J'en rêve depuis le jour de notre rencontre.

Je sourit en voyant sa réaction face à mon arrivée imprévue. C'est ce que j'aime chez Aiyana. Elle n'est pas aussi insouciante que les humains, mais elle n'est pas non plus froide comme un vampire. Elle est le juste milieu, l'équilibre parfait quoi. Le simple fait de sa présence me faisait sourire, pas un sourire sadique ni de moquerie, un sourire sincère qui démontre à quel point je suis content de la voir.

La jeune femme s'excuse auprès de moi en se justifiant. Donc elle avait détecté un vampire ici, moi sans aucun doute puisque je suis le seul vampire présent dans cette demeure. Sa justification est censée, car c'est vrai qu'en aucun cas elle aurait pu savoir qu'il sagit de l'endroit où je vis. Ses joues étaient d'un rosé très mignon, puis elle s'éloigne de moi en disant qu'elle est confuse de la situation et de son erreur.

-Ce n'est rien voyons, c'est toujours plaisant d'avoir de la visite tout aussi agréable que ta présence.

Je suis complètement sincère dans mes paroles et elles sont sorties de ma bouche sans hésitation. Je suis loin d'être le genre de personne timide qui parle en bégayant. Au contraire j'ai une assurance très démarquée qui fait en sorte que je peux être très franc quand je le veux. Elle semble très mal à l'aise alors je ne la brusque aucunement. Elle me demande de façon maladroit si je vais bien, sa gêne me fait sourire et je répond en toute honnêteté.

-Bien, car ton arrivée imprévue m'a permit de prendre une pause dans mes dossiers. Il n'y a que toi qui est capable de me faire décrocher du travail sans que cela ne me déplaise. Et de ton coté? Tu es complètement rouge, allons nous assoir.

Je l'invite donc à me suivre au salon et à prendre place sur le divan mais quant à moi je reste debout.

-As-tu envi de quelque chose? Tu trop tendue à mon avis. Le stress ce n'est pas bon pour la santé.

Je lui attribue un sourire rassurant, mes yeux dans ses magnifiques prunelles d'un brun profond.

Je vois un sourire apparaître sur son si beau visage. Ce visage qui hante aussi bien mes jours que mes nuits. Je m’excusais auprès de lui de mon intrusion me justifiant tant bien que mal. Je me trouvais beaucoup trop près de lui et je m’écartais doucement essayant de cacher le trouble que je ressentais en sa présence tout en disant que j’étais confuse de la situation et surtout de mon erreur. Nathaniel me dit alors que ce n’était rien et que c’est toujours plaisant d’avoir de la visite tout aussi agréable que ma présence. Je baissais la tête en rougissant à ses propos. Puis je dis en bégayant légèrement :

Je… Euh… Merci. Ce… C’est gentil de dire ça.

Je me sentais ridicule de mon attitude et préférais me taire avant de dire des conneries aussi grosses que moi. Je repris la parole en lui demandant s’il va bien. J’étais toujours extrêmement gênée par la situation et par les paroles qu’il a dit précédemment. Il me répondit me disant qu’il allait bien car mon arrivée imprévue lui avait permit de prendre une pause dans ses dossier, qu’il n’y avait que moi qui étais capable de le faire décrocher du travail sans que cela ne lui déplaise. J’hochais la tête simplement ne répondant pas alors que mes joues rougissaient encore plus. Je devais ressembler à une tomate en cet instant. Il continua de parlait me demandant si j’allais bien avant de dire que j’étais complètement rouge et que nous devrions aller nous asseoir. Il avait donc remarqué ma gêne. Je le suivis dans le salon restant silencieuse. Je m’asseyais timidement avant de répondre à la question qu’il m’a posé précédemment.

Ça va bien aussi. Et je dois avouer que ça fait plaisir de te revoir.

Je toussotais doucement essayant de faire passer ma timidité et ma gêne. Il me demanda si j’avais envie de quelque chose avant de me dire qu’à son avis j’étais trop tendue et que le stress n’était pas bon pour la santé. Il me fit un beau sourire. Sourire rassurant qui me fit fondre littéralement. Je ne pouvais que répondre à son sourire par un beau sourire de ma part.

Je ne veux rien. Merci. C’est gentil de t’inquiéter mais je vais bien.

Je n’allais pas non plus lui dire ce qu’il m’arrivait. Que je craquais complètement pour lui. Que j’avais eu le coup de foudre. Et que j’étais amoureuse de lui depuis le premier jour. Non, je ne pouvais pas lui dire et risquais qu’il m’envoie balader. Dure est la vie.

Quand elle mèavoue à son tour quèelle est contente que nous nous rencontrions à nouveau, un sourire illumine son visage. Dèhabitude je ne souris pas, parfois avec ma famille mais sans plus. Cependant à coté de cette femme merveilleuse je souris à un rien. Je vois bien par contre que cet aveux de sa part l'a rendu encore plus rouge qu'elle ne l'était déjà.

Ce pendant à la question que je pose concernant le fait de si elle a besoin de quelque chose ou non, elle me répond simplement de façon négative mais cependant en ajoutant que c'était gentil de ma part de m'inquiéter de son état. Ces mots je ne l'ai pas entendu depuis plus d'un an. Me faire dire que je suis gentil... Ce qui arrive depuis un an c'est plutot des mots chuchotés tout bas entre mes frères et soeurs qui croient que je ne les entend pas. Ce sont des mots que ceux-ci prononcent par pitié pour moi. Ce sont des mots mal à l'aise prononcé pour me rassurer. Mais aucunes de ces paroles de m'aident. Il n'y a que Tristan et Lullaby qui m'acceptent réellement comme je suis. Les autres veulent bien faire de même, mais je vois bien que pour cela ils nient simplement le fait que je suis devenu un buveur de sang. C'est devenu un sujet tabou, personne n'en parle. Alors que Aiyana elle n'a pas peur de dire les vraies choses et c'est ce que j'aime chez elle, sa franchise mais sans méchanceté bien entendu. Pour la remercier de ce compliment je lui souris tout simplement.

Puis après l'avoir regardée un moment, je décide de prendre place à ses cotés. Habituellement j'évite les contacts physiques. Je n'ai jamais vraiment aimé ça de nature et depuis que je suis vampire c'est encore pire. Parce que mon sens du touché s'est dévellopé oui mais aussi parce que je n'aime pas toucher les autres avec ma peau glacée qui les fait frissonner à chaque instant. Mais comme je l'ai mentionné, avec elle tout est différent. Je pose donc ma main sur la sienne et entrelace nos doigts. Geste spontané à mon avis.

-Depuis notre première rencontre je t'ai cherchée mais je ne te trouvais pas... Alors je suis plus qu'heureux que toi tu aies trouvé ma demeure.

Je lève sa main pour y poser un baiser puis je me rend compte que nous sommes dans le noir et qu'elle ne voit donc pas grand chose. Je me lève donc et alluma la lumière, mais tout de suite après on entendit un coup de tonerre et tout s'éteignit. Je soupire donc silencieusement puis dit à Aiyana que je reviens bientot avant de descendre à la cave. Je prends plusieurs chandelles et remonte à l'étage. Je les pose à des endroits stratégiques dans les pièces et les allume une à une avec mon pouvoir. Puis je reviens près d'Aiyana avec un chandelier allumé dans la main. Avec mon constume j'ai l'air d'un homme distingué du XXième siècle mais ne m'en rend pas compte par moi-même. J'adresse un sourire à Aiyana et lui tend ma main libre.

-Est-ce que cela te plairait de visiter le manoir?

On restait un court instant silencieux avant qu’il ne vienne prendre place à mes côtés. Je sentais une nouvelle fois le rouge me monter aux joues. Comme depuis mon « arrivée », j’osais à peine regarder Nathaniel. J’eu un petit sourire tout de même dû au fait qu’il s’était installé à côté de moi. Il posa sa main sur la mienne et entrelaça nos doigts. Je frissonnais non pas au contact de sa peau froide mais plutôt par le geste. Comment veut-il que je ne sois pas gêné après ce geste ? Je tournais légèrement la tête vers lui le regardant à peine. Puis il prit la parole. Il me dit que depuis notre première rencontre il m’a cherché mais il ne me trouvait pas et qu’alors il était plus qu’heureux que moi j’ai trouvé sa demeure. Je souris légèrement, c’était un petit sourire timide.

Je… Je suis heureuse aussi. J’ai beaucoup pensé à l’idée de… De chercher où tu habité mais… Mais je n’ai pas osé.

J’étais encore plus gêné. Il leva ma main et déposa un baiser sur celle-ci. Un nouveau frisson me parcouru. Il se lève et va allumer la lumière alors que moi, je suis toujours un peu sous l’effet du baiser qu’il a déposé sur ma main. À peine avait-il allumé la lumière qu’un coup de tonnerre se fit entendre et tout s’éteignit. J’entendis Nathaniel soupirait puis il me dit qu’il revenait bientôt. Je lui répondis par un simple « d’accord ». Je l’entendis alors s’éloigner tandis que moi je reste assise bien sagement attendant son retour. Peu de temps après, je l’entendis revenir et posait des objets un peu partout dans la pièce. Je fronçais doucement les sourcils avant de voir des chandelles s’allumer une à une. Je regardais alors Nathaniel revenir vers moi avec un chandelier. Y a pas à dire il est vraiment beau et encore plus à la lumière d’un chandelier. Il me sourit et me tend sa main libre avant de me demander si ça me plairait de visiter le manoir. Je lui souris et pris sa main dans la mienne avant de me lever.

Ce serait avec plaisir. Et ce serait un honneur aussi.

Je lui fis un sourire franc me retrouvant à présent à ses côtés.

Bon… Et bien, je te suis alors.

Je sourit quand elle me dit qu'elle est prête et sans lâcher sa main je commence a lui faire visiter la grande demeure des Curtis. Commençant par une cuisine de style ancien mais tout de même jolie.

-Toute la maison est ancienne et en a gardé l'apparence.

Donc nous continuons ainsi, salle de bain, verrière, salle de séjour, le salon elle l'avait déjà visité, pour les chambres je ne fais que passer devant en lui disant laquelle est à qui. Je ne lui montre pas le sous-sol car ce n'est qu'un endroit sombre, humide et lugubre sans réelle importance. Puis nous montons à l'étage. Je lui montre encore quelques chambres avant d'arrêter devant l'une des portes et me tourner vers elle pour lui dire de fermer les yeux. Quand c'est fait, je prend ses deux mains et la fit entrer dans mon burea-bibliothèque. La salle est immense, et au lieu de murs ce sont des rangées de livres. J'allume un à un les flambeau qui sont accroché entre chacune des bibliothèques, donnant un éclat orangé à la pièce. Puis j'allume aussi le foyer qui est au milieu du mur du fond, derrière mon bureau, seul endroit où il n'y a pas de livre.

-Tu peux ouvrir les yeux.

Je souris en la voyant ouvrir les yeux et regarder autour d'elle, surprise de voir autant d'ouvrages.

-Bienvenu dans mon sanctuaire... Je te rassure, je n'ai pas lu tout ça, mais j'en ai bien l'intention. Après tout j'ai l'éternité devant moi.

Il eut un sourire mi-amusé mi-triste, s'adapter à son état de vampire était encore difficile.Puis je l'emmène à mon bureau et l'invite à s'assoir sur le divan, lui jetant un regard en coin. Elle est si belle... J'ai de la difficulté à retenir mon envi de sang quand elle est là, avec son parfum délicat... J'ai l'impression d'être le comte Dracula dans son grand manoir alors qu'elle est la jolie Mina dont le vampire tente de ne pas boire son sang. Sauf que dans cette histoire, la belle finie par se faire mordre malgré tout... Est-ce que Aiyana va subir le même sort? Je secoue vivement la tête. Non, jamais je ne me laisserai faire ça. S'il le faut je demanderai à Tristan de toujours être là quand Aiyana est au manoir. Quoi que pour l'instant je suis seule avec elle, à la lumière des chandelles et il n'y a personne d'autre dans le manoir... Non Nathaniel! Retiens-toi. Je prends tout de même le risque de m'assoir à coté d'elle et à nouveau je prends sa main dans la mienne alors que ma main caresse sa joue.

-Jamais je n'ai vu si beau visage...

Je parcours chacun de ses traits du bout des doigts. J'ai toujours été très tactile. Mais je vois bien que quelque chose dérange ma compagne puisque je vois son visage rougir.

-Quelque chose ne va pas?

Je cesse de caresser son visage mais ma main reste sur sa joue, j'aime sentir sa peau chaude sous mes doigts.

Nathaniel commença alors à me faire visiter l’immense demeure de sa famille commençant par la cuisine. Il me dit alors que toute la maison est ancienne et qu’elle en a gardé l’apparence. Je lui souris.

J’aime beaucoup tout ce qui est ancien et le style de décoration aussi.

Nous continuons notre visite passant par la salle de bain, la verrière, la salle de séjour, le salon et puis nous nous contentons de passer devant les chambres. Il m’indique à chaque fois qu’elle chambre est à qui et je me contentais d’acquiesçais ses paroles d’un hochement de tête. Nous montons par la suite à l’étage où il me montre encore quelques que chambre. Il nous fit nous arrêter devant une porte et se tourna vers moi avant de me demander de fermer mes yeux. J’haussais un sourcil interrogateur mais fermais tout de même les yeux. Il prit mes deux mains dans les sienne et nous fit avancer dans la pièce devant laquelle on s’était arrêté. Je reste un moment seule alors que Nathaniel semble bouger à travers la pièce. Je le sens revenir vers moi et il me dit que je peux ouvrir les yeux. Ce que je fis doucement pour m’habituer à la lumière des flambeaux. Je regardais autour de moi et remarquais qu’il s’agissait d’un bureau mais aussi d’une bibliothèque. Le nombre de livres dans cette bibliothèque privée est plutôt impressionnant. Il me dit alors que je suis la bienvenue dans son sanctuaire, qu’il me rassure qu’il n’a pas lu tout ça mais qu’il en a bien l’intention car après tout il a l’éternité devant lui. Je le regardais et lui souris.

J’aime bien cette pièce. Je ne sais pas pourquoi. Peut-être à cause des livres. Mais en tout cas, je comprends très bien que ce soit ton sanctuaire.

Dis-je simplement alors qu’il m’emmène vers son bureau avant de m’inviter à m’asseoir sur le divan. J’acquiesçais d’un signe de tête tout en lui souriant avant de m’asseoir. Nathaniel semble perdu un instant dans ses pensées et je n’osais pas le déranger. Au bout d’un court instant, il vint s’installer à côté de moi et pris une de mes mains dans l’une des siennes, ce qui eu le don de me faire légèrement frissonner. Puis de sa main libre il caressa ma joue et je me sentis doucement rougir. C’est alors qu’il me dit qu’il n’avait jamais vu un si beau visage. Je me sentis rougir encore plus et lui souris timidement. Il redessine mon visage du bout des doigts et je ne peux m’empêcher de fermer les yeux sous ses caresses tout en rougissant d’autant plus. Je rouvris doucement les yeux le regardant alors qu’il me demande si quelque chose n’allait pas. Il cessa de caresser mon visage mais laissa sa main sur ma joue.

Euh… Non tout va très bien. Pourquoi cette question ?

Demandais-je sans le lâcher des yeux.

Suite a ma question elle reouvre ses magnifiques yeux d'un doux et joli vert. Elle dit qu'au contraire ca va et me demande l'expliquation d'une telle interrogation.

-Je ne sais pas trop... Le fait que tu rougisses ainsi m'intriguait tout simplement.

Je lui adresse un tendre sourire. J'aime tant que l'on ose enfin me regarder ainsi, directement dans les yeux sans crainte ni degout. Elle ne semble meme pas remarque que mes yeux sont rouges. Rouges comme le sang...

-Tu sais, tu es la seule personne sur cette Terre qui est capable de plonger son regard dans le mien comme tu le fais maintenant... Je ne te fais pas peur, ne serait-ce qu'un instant?

Des que j'essaie de me lier avec une personne, celle-ci tremble quand je m'approche trop pres ou bien se met en position defensive des que je fais un geste en sa direction. Aiyana etant une chasseuse de vampire, lors de notre rencontre je croyais qu'elle serait encore plus sur ses gardes que quiconque a mon egard. Mais au contraire c'est elle qui semble avoir le plus confiance en moi. Elle me laisse caresser son visage sans etre brusquee ni me repousser. Elle ne demontre meme aucun signe d'anxiete. C'est pour ca qu'avec elle je me sens humain. Une sensation que je n'ai pas eprouve depuis longtemps.

-Tu sais Aiyana... Depuis que je suis vampire je dois admettre que ma vie n'est pas facile. Certains aiment ce qu'ils deviennent et trouvent un malin plaisir a tuer les autres. Mais dans mon cas... Au contraire j'ai peur de devenir comme eux, et encore plus de m'en prendre a ma propre famille. Je me deteste depuis ce jour maudit ou je suis devenu ce que je suis maintenant. Je me considere comme un monstre, je vit enferme, je ne parle a personne hormis mes freres et soeur. Mais quand tu es pres de moi, tout est si different... Tu ne t'eloignes pas a mon passage, tu n'as pas peur ni de mes yeux, ni de mes crocs, ni de ma froideur. Grace a ce regard si doux que tu poses sur moi, je reussit enfin a me sentir humain et retrouver peu a peu ce bonheur que j'avais lorsque j'etais mortel. Et meme plus encore. Je suis plus heureux avec toi que je ne l'ai jamais ete avec personne. Meme si je crains de ne pas etre capable de resister a la tentation, je ne veux pas pour autant cesser de te voir. Car je sais que j'ai maintenant besoin de toi a mes cotes... Tu m'es devenue indispensable, mon seul souffle de vie. Bien sur je m'occupe de mes freres et soeurs, mais je considere plus ca comme une obligation de grand frere. Donc avec eux je me dit que je dois vivre. Mais avec toi, je veux vivre... Tu me consideres comme ton egal. Comme un veritable homme peut eprouver des sentiments. Je noue mes doigts aux siens. Des sentiments comme l'amour.

Je caresse sa joue avec mon pouce alors que j'embrasse son front, ses deux joues, et pour finir, je pose un delicat baiser sur ses levres. A ce simple baiser, j'ai l'impression d'avoir ete en apnee depuis ma naissance et que maintenant, pour la premiere fois, j'ai trouve le souffle. Et ce souffle de vie n'est nulle autre que la jolie jeune femme pres de moi. Je passe mon bras, duquel ma main tenait la sienne un peu plus tot, autour de sa taille pour la rapprocher un peu plus de moi alors que mes levres ne se decollent pas des siennes.

J’avais été surprise de sa question et lui avait répondu aussitôt avant de lui demander pourquoi il m’avait posé cette question. Il me dit qu’il ne savait pas trop et que le fait que je rougisse ainsi l’intriguait tout simplement. Cette simple phrase me fit de nouveau rougir tellement j’étais gênée qu’il ait remarqué mes rougeurs. Enfin bref… Il me parlait à nouveau ce qui me sortit de mes pensées. Il me dit que je suis la seule personne sur cette terre qui est capable de plonger son regard dans le sien comme je le fais maintenant. J’eu un petit sourire en coin alors qu’il me demandait s’il ne me faisait pas peur ne serait-ce qu’un instant. Je le regardais sérieusement gardant mon regard plongé dans le sien.

Non, tu ne me fais pas peur. Je ne sais pas pourquoi mais je te fais entièrement confiance.

Je ne dis rien d’autre me contentant de le regarder. Il reprit une nouvelle fois la parole commençant un long monologue. Il dit tout d’abord que depuis qu’il est vampire, il doit admettre que sa vie n’est pas facile. Que certains aiment ce qu’ils deviennent et trouvent un malin plaisir à tuer les autres mais que dans son cas il a peur de devenir comme eux et encore plus de s’en prendre à sa propre famille. Il dit par la suite qu’il déteste depuis le jour maudit où il est devenu vampire, qu’il se considère comme un monstre, qu’il vit enfermé et qu’il ne parle plus à personne hormis à ses frères et sœurs. Puis il dit ensuite que quand je suis près de lui tout est si différent, que je ne m’éloigne pas à son passage, que je n’ai pas peur ni de ses yeux ni de ses crocs et ni de sa froideur. Ses paroles me touchaient énormément au moins autant qu’elle me faisait plaisir. Il continua d son monologue que grâce au doux regard que je pose sur lui, il réussit enfin à se sentir humain, à retrouver peu à peu le bonheur qu’il avait lorsqu’il était mortel et même plus encore. Il n’y aurait que moi, je penserais qu’il s’agissait d’une déclaration d’amour. Mais ce serait vraiment trop beau. Il n’avait pas terminé de parlait, je le laissais donc continuer écoutant toujours aussi attentivement ses belles paroles. Il disait qu’il était plus heureux avec moi qu’il ne l’avait jamais été avec personne. Ce qui était mon cas aussi quand j’étais avec lui. Il m’expliquait que même s’il craignait de ne pas être capable de résister à la tentation, il ne voulait pas pour autant cesser de me voir. Ce qui en soit était une bonne nouvelle pour moi. Il continuait toujours son monologue mais ça ne m’embêtait pas vu la beauté de ses mots. Il dit qu’il a besoin de moi à ses côtés, que je suis devenue indispensable pour lui et que je suis son seul souffle de vie. Je n’avais presque plus de doute, j’étais presque sûr qu’il pouvait s’agir d’une déclaration d’amour. Il disait à présent que bien sûr il s’occupait de ses frères et sœurs mais qu’il considère plus ça comme une obligation de grand frère et que donc avec eux il se dit qu’il doit vivre. Il dit par la suis qu’avec moi, il veut vivre. Que je le considère comme mon égal, comme un véritable homme qui peut éprouver des sentiments. Il noua alors ses doigts au miens en finissant son monologue par quatre mots « des sentiments comme l’amour ». Je le regardais incapable de parler. Il caressa ma joue avec son pour et embrassa mon front, mes deux joues et enfin mes lèvres. Je frissonnais à ce contact répondant doucement au baiser. Il lâcha ma main et passa son bras autour de ma taille alors que notre baiser continue. J’y mis doucement fin séparant doucement nos lèvres. Je posais mes mains à plat sur son torse puis je posais ensuite ma tête contre son épaule. Je me sentais bien maintenant.

Tes paroles étaient magnifiques. Merci. C’est la première fois qu’on me fait ce genre de déclaration. Et je me sens si soulagé. Je crois que c’est à mon tour de parlait de sentiments non ? Ce ne sera certainement pas aussi long que toi. Je ne suis pas vraiment doué dans tout ce qui est discours et tout. Donc je vais faire rapide et concis. Depuis notre rencontre, je pense énormément à toi. Tu hantes mes jours et mes nuits. Malgré le fait que tu sois un vampire, j’ai entièrement confiance en toi. Pour moi, tu es et sera toujours un homme comme les autres. Enfin ce que je veux dire par ces mots c’est que je suis tombé amoureuse de toi. Je t’aime Nathaniel.

Mon visage avait repris une teinte rosée mais Nathaniel ne pouvait pas la voire étant donné que mon visage était collé contre son épaule. Je ne savais plus trop quoi faire en cet instant à part attendre qu’il me montre la « voix ».

Je la sens frémir contre moi mais cela me fait sourire. Heureusement elle prolonge mon baiser, ce qui est bon signe. C'est donc qu'elle aussi m'apprécie bien... Cependant, lorsqu'elle arrête l'embrassade et pose ses mains sur mon torse, je commence à avoir une crainte. Peut-être que ce baiser n'était pas aussi agréable pour elle que pour moi? A cette simple pensée je suis déçue. Je lui ai donné mon tout premier baiser et c'était merveilleux je ne peux le nier. Ses lèvres sont douces, et alors que nous nous embrassions j'ai senti mon amour pour elle décupler. Mes craintes disparaissent lorsqu'elle pose sa tête contre mon épaule. Avec un sourire radieux je caresse son dos de mon bras qui l'entoure alors que ma main qui se trouvait précédemment sur son visage va jouer dans ses cheveux. Elle commence donc à parler à son tour et je ne l'interrompt aucunement. Cependant, je dois avouer que je suis heureux de savoir qu'encore aucun home ne s'est intéressé à elle avant moi. Je remarque seulement dans sa voix et les mots qu'elle emploie qu'elle n'est pas très à l'aise mais cela me fait sourire. Sa timidité la rend encore plus mignonne. Elle dit simplement qu'elle ne cesse de penser à moi depuis ces jours où nous avons été loin de l'autre. Elle conclut simplement en disant qu'elle m'aime. Je sourit et embrasse le sommet de sa tête.

-Je t'aime tout autant je peux te le jurer. Et tu verras, je te comblerai comme personne ne l'a fait pour toi auparavant. Je répondrai à chacun de tes désirs.

Je souris et la serre doucement contre moi en humant son parfum. Son odeur de sang ne me fait aucunement envi dans le moment, j'aime tout simplement respirer son parfum si agréable.

-Il se fait tard... Est-ce que tu voudrais rester ici pour passer la nuit? Il serait imprudent de sortir à cette heure, et j'aimerais beaucoup que tu restes avec moi.

Je caresse sa joue pour relever son doux minois et que je puisse continuer de l'admirer. Je plonge son regard dans le sien.

-S'il-te-plait. Cela me ferait vraiment plaisir.

Alors que je posais ma tête contre son épaule, je sentis Nathaniel caressait le dos de mon bras ce qui me fit frissonner encore plus. Son autre main vint caresser mes cheveux ce qui m’apaisa encore plus. Je lui sortis ensuite mon petit monologue sur mes sentiments qu’il eu la délicatesse de ne pas interrompre et je lui en remercie. Je le sentis embrasser le sommet de ma tête ce qui me fit sourire. Il me dit alors qu’il m’aime tout autant et qu’il pouvait me le jurer. Mais il n’avait pas besoin de me le promettre car je le croyais. Il dit ensuite que je verrais, il me comblera comme personne ne l’a fait pour moi auparavant. Il ajouta qu’il répondrait à chacun de mes désirs.

Je n’ai pas besoin que tu répondes à absolument tous mes désirs. J’ai juste besoin de ta présence près de moi.

Dis-je simplement. Il me serre doucement contre lui et me dit qu’il se fait tard. Oui, je l’imaginais très bien. Vu l’heure où je suis entrée chez lui tout à l’heure. Il me demanda si je voulais rester ici pour la nuit ce qui me fit rougir une nouvelle fois. Il dit ensuite qu’il serait imprudent de sortir à cette heure et qu’il aimerait beaucoup que je reste avec lui. Il caressa ma joue me faisant relever la tête et me regarda dans les yeux. Il me dit un « s’il te plaît » et que dit aussi que cela lui ferait vraiment plaisir.

Tu sais que quand on me parle d’imprudence ça a le don de me faire rire. Je tue des vampires alors le danger je connais. Et puis j’aime ça. Quand au fait de rester ici, je ne sais pas trop. Ce n’est pas que je n’en ai pas envie. Mais je passe mes nuits dans les rues de la ville pour empêcher d’éventuelles agressions d’origines vampiriques. Cependant si tu insistes, je veux bien rester.

Oui, j’ai accepté. Mais je sais que si cette nuit quelqu’un se fait agresser, je culpabiliserais et partirais en patrouille jusqu’à ce que le vampire soit anéanti.

Je ne peux m'empêcher de sourire a ce qu'elle me dit concernant le fait que le danger n'est rien a ses yeux puisqu'elle le combat tous les jours. Cependant de la facon qu'elle me parle en ce moment, sa réponse semble se diriger vers le refus de ma proposition ce qui me déçoit je dois l'avouer. Cependant je peux facilement comprendre que son devoir compte plus que tout... Plus que moi... Je suis alors surpris quand elle conclut qu'en fait elle va rester si je le souhaite.

-Je ne veux pas t'empecher de faire ce que tu souhaites. Si tu prefererais chasser durant cette nuit alors soit. C'est seulement que j'aurais apprécié pouvoir t'admirer dormir et ainsi occuper un peu cette nuit.

Le fait que je ne puisse pas dormir commence a m'agacer beaucoup et la seule chose que je trouve a faire durant ce temps c'est travailler mais ce soir j'en ai pas envi. Je veux seulement toucher la peau satinée de cette femme et pouvoir admirer ses yeux si uniques. Je continue de caresser sa joue et embrasse son front.

-Tu fais ce qui te plait. L'amour ne doit pas nous empêcher de faire ce que l'on aime, mais au contraire de nous encourager et de nous ouvrir des portes vers d'autres horizons. Cela c'est l'amour véritable. Il ne faut pas être possessif il faut laisser l'autre vivre sa vie, car c'est ainsi le respecter.

Je pose un délicat baiser sur ses lèvres. Je n'ai pas envi de la quitter. La chaleur de son corps réchauffe mon corps et surtout mon cœur glace. En sentant son cœur battre, j'ai l'impression de sentir le mien qui bat au même rythme que le sien. Le parfum de ses cheveux m'émerveille totalement. La douceur de sa voie apaise ma peine d'être ce que j'appelle un monstre. Ses mots apaise mon cœur en peine. Ses gestes me donnent l'impression de revivre. A ses cotes, je suis l'homme que j'ai toujours souhaite etre.

-La décision te revient donc a toi et a toi seule.

Il me dit qu’il ne voulait pas m’empêcher de faire ce que je souhaitais, que si je préférais chasser durant la nuit ce n’était rien, que c’était seulement qu’il aurait apprécié pouvoir m’admirer dormir et que ça aurait un peu occupé sa nuit. Je ne pu m’empêcher de rougir légèrement à ses paroles.

Je n’ai pas dit que je préférais chasser. Juste que c’est une habitude. Une routine.

Il continuait de caresser ma joue puis il embrassa mon front. Il me dit de faire ce qu’il me plaisait, que l’amour ne doit pas nous empêcher de faire ce que l’on aime mais au contraire nous encourager et nous ouvrir de nouvelles portes vers d’autres horizons, que c’est cela le véritable amour et qu’il ne faut pas être possessif qu’il faut laisser l’autre vivre sa vie car c’est ainsi qu’on le respecte. Je lui souris alors qu’il pose un doux baiser sur mes lèvres. Je répondis tout aussi doucement au baiser. Il y mit fin et me dit que la décision me revenait à moi et à moi seule. Je lui souris une nouvelle fois.

Alors c’est décidé, je reste.

Dis-je avant de l’embrasser tendrement.

Désolée pour cette réponse !
J'avais pas trop d'inspiration.

RP Terminé !

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