Sunday-Jules Faith Holloway ❧ La vie pourrais devenir un conte de fée... Si on ne la vit pas entièrement...

Je suis née durant l’été 1898 à Great Harwood ville du nord-ouest de notre belle Angleterre. Pour une fois, les rayons du soleil berçait le début de cette journée qui s’annonçait radieuse. Mes parents étaient de riches habitants du pays le plus puissant de cette époque même si ma mère était française, nous sommes restés dans cette ville magnifique dans le plus grand luxe et la richesse totale. Je grandissais parfaitement et était plutôt plus que proche de mon père qui me choyait comme une princesse. Ce que j’étais sous plusieurs regards.

Mon père était militaire de métier et bien entendu, ma mère ne travailler pas, une chose totalement commune à cette époque. Elle me gardait à la maison où je prenais des cours pour devenir une femme idéale, soit cuisine, couture, piano et autre. Je n’aimais pas ça et je savais que ma mère non plus. Cela la tuer de voir que j’allais devoir devenir la femme d’un petit bourgeois de la ville qui me traiterait surement sans aucun respect.

A partir de mes seize ans, mon père ne rentrait que rarement à la maison à cause de la guerre qui avait explosé en 1914. Tous les jours nous écoutions la radio pour savoir s’il lui était arrivé quoi que ce soit. Je savais que ma mère pleurait toutes les nuits et d’ailleurs moi aussi. Cela durant deux longues années. Deux années de guerres, heureusement que mon père n’était pas dans les tranchés mais tout de même il pouvait lui arriver n’importe quoi. Il était pour la France d’ailleurs c’était bien la première fois que je n’entendais pas ma mère faire des louanges de son pays.

Décembre 1916. L’hiver était rude et la guerre était toujours intense. En Angleterre, elle se faisait moins ressentir mais ce n’est pas pour autant que les habitants sont plus tendres. L’armée recrute à grand flot et beaucoup de jeunes doivent quitter le pays pour aller au massacre. Les femmes pleurent et attendent en se mettant au travail. De mon côté, je recevait des lettres de mon père, il n’avait pas l’air d’être totalement à la guerre, ses lettres étaient de plus en plus étranges et cet homme que j’admirais tant commencer à m’inquiéter. Il me disait qu’il partait sur le champs de bataille, sur d’en revenir vivant et plus fort. Je compris seulement plus tard ce qu’il me racontait.

Nous étions la veille de Noël et ma mère et moi, avons appris que j’étais atteinte d’une étrange maladie. Personne ne la connaissait et ne la comprenait mais je savais qu’une seule chose, j’allais mourir. Je le savais et je me sentais de plus en plus mal et mon père qui ne revenait pas de la guerre. Je ne voulais pas mourir sans l’avoir vu une nouvelle fois. La lettre qu’il nous envoya fut encore plus étrange que les autres. Il allait revenir mais il ne voulait pas nous faire de mal, me demandais si je voulais vraiment continuer de vivre à jamais et priais ma mère de partir le jour de sa venue. Elle a pleuré encore plus que la normale et je la comprenait. J’avais peur, je ne comprenais pas le comportement de mon père et cela me terrifiait.
Mon père arriva le surlendemain de sa lettre. Je ne pouvais plus bouger de mon lit mais même si ma vision était trouble je voyais encore. Ce que je vis m’effrayait. Ce n’était pas mon père, juste une personne qui lui ressemblait, sa voix était beaucoup plus mélodieuse, ce n’était pas la même que lorsqu’il me racontait des histoires avant de me coucher quand j’étais petite. Ses yeux étaient d’une couleur horrible et ses traits beaucoup plus beau. Il me rassura, ce qui ne marcha pas, s’approcha alors que je ne pouvais ni parler ni bouger. Puis la douleur commença.

Une douleur atroce que personne ne devrait subir. Une douleur qui vous déchire de l’intérieur qui vous lacère la moindre parcelle de votre corps. J’avais envie d’hurler, hurler à l’infini mais je n’y arrivais pas. Qu’est-ce qu’il m’avait fait ? Qui était-il vraiment ? Que lui était-il arrivé ? Mais mon dieu, qu’est-ce qui me faisait aussi mal ? La douleur dura une éternité et d’un coup j’ouvris les yeux. Ma vision n’était plus la même, je voyais bien mieux, je n’avais plus mal. Je me sentais plus vivante que jamais ou en tout cas j’en avais l’impression. Je n’étais rien de tout cela. J’étais devenue un monstre tout comme mon père.

Il était posté devant moi, un homme magnifique avec les yeux bordeaux. Une couleur qui me fit tout d’abord reculé. Mon père me calma, me saisit même si j’avais l’impression que j’aurais pu le faire valser loin je n’en fit rien et j’écoutais attentivement ce qu’il me disait. Nous étions maintenant des vampires. Cela faisait deux ans qu’il s’était fait mordre et c’était pour cela qu’il n’était pas revenu à la maison depuis tout ce temps. Il m’appris que pour nous nourrir, il nous fallait du sang et précisément du sang humain et c’était le pourquoi il était allé si facilement dans les tranchées. Tout ce qu’il me disait me répugné et pendant ce temps je l’impressionnais de ne pas avoir bouger ou dit quoi que ce soit car je devais avoir extrêmement soif. Oui, j’avais soif, mais cela pouvait passer après tout le reste.

Je ne voulais pas tuer d’être humain, j’en étais tout simplement incapable mais c’était assez dur et mon père ne m’aidait pas du tout sur cette voix là car il ne pouvait pas du tout ce retenir. Je ne pouvais tout d’abord pas rester dans cette ville où tout le monde me connaissait comme l’ancienne moi, il fallait que je la quitte mais je ne savais pas quoi faire, je ne savais pas où aller, je ne savais même plus qui j’étais…

Seule sur la route, même si j’étais presque invincible j’avais peur et je ne savais pas du tout ce qui allait m’arriver. Je ne savais pas que ma vie pouvait devenir paisible que d’autres vampires ne tuaient pas, je ne savais pas tout ça avant de croiser mon sauveur, mon père adoptif, celui qui m’accueillit sans aucun souci dans son début de famille. Petit à petit, la famille Holloway est devenue la famille Cullen d’Angleterre. Après moi, il eut des transformations parfois obligatoires à faire et une autre personne nous rejoint. Je savais que parfois mon vrai père était dans les parages mais pour moi, il n’était plus le même, il n’était plus mon père.

Nous sommes installés à Leeds. Notre demeure y est installée depuis maintenant de nombreuses années mais nous y sommes revenus il y a seulement six semaines d’un détour par la France. Bien sur, nous ne pouvons pas rester plus de quatre ans dans une ville. Je vous laisse imaginer, nous sommes assez nombreux, déjà des parents aillant adopté autant d’enfants c’est douteux mais alors quand tous ses enfants ne bouge pas, sont identiques pendants trois ans tout comme les parents… C’est plus que louche, donc nous ne nous attachons pas trop et nous partons ensuite sans trop de difficulté…

Bien sur, ne pensez pas que je vous ai tout raconté, beaucoup de chose de ma vie sont passés sous silence durant ce cours récit de celle-ci, comme le fait qu'il n'est pas facile de se contrôler au départ et que j'ai vécu de nombreuse choses en cent ans, peut être que vous les découvrirez mais peut être que vous n'aurez pas cette chance/malheur...