SOLEIL Ҩ OUR SOUL TO TAKE

Messages : 3 Date d'inscription : 04/02/2012

Humains / 19 ans / Américaine / PV : Oui [] Non [x] /19 mai 1993/ Hétéro
Leighton Soleil Whitestone feat. Nina C. Dobrev Histoire /Physique Step into my world « Cap ou pas cap de jouer ? Cap ! » Assise sur le banc de l'école, je balance doucement mes pieds d'avant en arrière. Il n'y a personne sur ce banc à part une pauvre petite fillette de neuf ans. Cette fillette elle s'appelle Soleil, mais on l'aurait appelée Sol que cela aurait été tout aussi mieux. Elle est toujours toute seule, toujours assise au même endroit à chaque récréation. Elle ne s'amuse pas à jouer à la corde à sauter, ni même à la marelle qui se trouve au fond de la cour alors que pourtant c'est de son âge. Elle ne s'amuse tout simplement pas, avec qui pourrait-elle s'amuser de toute façon ? Personne. Et cette fillette c'est moi. C'est moi Soleil, c'est moi la fille sans amis, c'est moi la risée de l'école. Pourquoi ? Pourquoi on se moque de moi ? Pourquoi personne ne joue avec moi ? Pourquoi je suis toujours et encore seule... La réponse peut sembler évidente pour tous ceux qui n'ont pas hésité une seule seconde à se moquer de moi, pour les autres elle est moins facile à trouver. C'est à cause de ma situation sociale, celle de ma famille à vrai dire. A neuf ans, je vis dans une petite maison dans le centre-ville de New York. Il n'y a qu'une chambre et je dors dedans avec ma grande soeur ; Mélissa. Mes parents eux ils dorment dans le salon, sur le canapé transformable en lit. On n'est pas vraiment riche et ça tout le monde l'a remarqué. Mon père travaille dans une petite épicerie du coin et sans ce boulot je me demande bien comment on ferait, certes on a quand même un peu d'argent grâce à certaines associations et grâce aux aides financières, mais nous ne sommes pas les habitants les plus riches du quartier. Quant à ma mère, elle ne travaille pas parce qu'elle a arrêté ses études à l'âge de 17 ans quand elle a eu Mélissa, Pour autant, je ne pourrai jamais les détester, c'est ma famille, ceux qui sont toujours là pour moi parce qu'à part eux, je ne connais personne. Les moqueries ont commencé lorsque j'avais six ans et depuis ça ne s'arrête pas. Pourtant, je garde toujours la tête haute et je fais de mon mieux pour ne pas écouter ce qu'ils disent, néanmoins c'est difficile de faire comme-ci de rien n'était. Personne n'a l'air de se rendre compte que ces moqueries sont blessantes, enfin presque personne. Tous les jours, je m'assois sur le même banc, personne n'y était venu jusqu'à aujourd'hui. C'est comme s'il y avait mon nom écrit dessus et qu'il m'appartenait, comme-si c'était un cadeau qu'on m'aurait offert et qu'on aurait écrit mon nom dessus pour qu'on sache que c'est mon cadeau et qu'il n'est à personne d'autre. Dans le cas présent, c'est mon banc et il n'est à personne d'autre. « Faut pas faire attention à ce qu'ils disent tu sais, ils sont bêtes. » Je me tourne vers ce garçon qui vient de s'asseoir à côté de moi, Ethan. Je croise son regard et instinctivement je rebaisse les yeux vers mes pieds cachés par de petites chaussures noires. Ce garçon je sais de qui il s'agit, lui aussi il doit savoir qui je suis, c'est-à-dire Soleil la sans amis. Une étiquette qui me colle à la peau depuis que je suis rentrée à l'école primaire. « Et toi, tu y fais attention ? » Toi aussi tu te moques de moi ? Non, parce que si c'est le cas je me demande ce que tu fais. Je me demande pourquoi tu viens me voir, pourquoi tu viens me parler, si c'est juste pour encore plus me faire souffrir, pars, va-t-en et laisse-moi seule comme tous les autres, suis le mouvement mon pote. « Si c'était le cas, je ne serais pas ici...je ne serais pas venu te voir, je ne t'aurais pas adressé la parole.» Alors, tu es vraiment là ? A côté de moi ? Tu me parles, tu me regardes, tu fais tout ce que les autres n'osent pas faire ou... ne veulent pas faire. « Ils sont immatures. » lâchais-je Après un court instant je relève la tête vers ce garçon. Un garçon qui n'est-autre que Ethan. Il est dans ma classe depuis que je suis rentrée à l'école. Jamais il ne m'avait adressé la parole jusqu'à aujourd'hui, mais jamais il ne s'est moqué de moi non plus. Je croise son regard et un faible sourire se dessine sur son visage. Il sort de son sac une petite boîte, une boîte vraiment jolie. « Tiens, prend-là. » me dit-il en me tendant la boîte. Sans me faire prier je la prends et je la fais tourner doucement entre mes mains pour mieux l'observer dans tous ces angles. Je n'ose pas regarder ce qu'il y a intérieur, j'ai juste envie de savoir pourquoi il me donne ça. Pourquoi il m'offre quelque chose alors que nous nous ne connaissions même pas. « Tu me la prêteras de temps en temps ? » Sur le coup, j'ai froncé les sourcils un peu surprise de sa question. Il me donnait quelque chose et quelques secondes après il veut reprendre cette boîte. Puis, je me suis mise à sourire alors qu'une idée me traversait la tête. « Tout dépend de ce que tu serais prêt à faire pour la récupérer. » Et là, Ethan m'a regardé bizarrement. Il ne s'attendait sûrement pas à cette réponse et moi-même je n'y avais pas pensé, c'était venu sur le coup tout naturellement. Voyant son regard insister, je pose la boîte sur mes genoux et me tourne vers lui. « Cap ou pas cap de casser le carreau d'une des classes avec ce ballon ? » lui demandais-je en montrant du doigt le ballon qui se trouvait tout près de nous. « C'est un jeu alors ? » « Cap ou pas cap ? » insistais-je Reprenant la boîte entre mes mains, je la passe devant ses yeux avant de rire doucement. Un exploit, parce que jusqu'à maintenant je n'avais que rarement ris. « Cap. » Un seul mot et le jeu était lancé. Le principe était relativement simple, dès qu'un de nous deux avait la boîte il devait lancer un gage à l'autre s'il voulait la récupérer et c'est ainsi que le jeu à démarré et qu'un lien très fort a commencé à nous unir. En seulement quelques années, trois années pour être plus précise ma vie avait réellement bousculé. Premièrement, il y a un peu plus d'un an mes parents se sont séparés et cela a été un terrible choc. En avaient-ils eu marre de toutes ces moqueries envers ma famille ? Moi j'en avais marre, j'en avais toujours eu marre et j'avais prié tous les soirs qu'un jour ces moqueries cesseraient. La vie n'a jamais été facile et nous en étions la preuve même. Mais, s'ils s'étaient séparés ce n'était pas pour ce que je croyais. C'était en fait à cause de ma mère qui depuis quelques semaines, voyait quelqu'un en cachette. Ce quelqu'un elle l'avait rencontré alors qu'elle se promenait dans le centre ville de New York à la recherche d'un supermarché. Au départ ils étaient simplement des amis puis l'amitié avait laissé place à l'amour. Ma mère n'a jamais voulu blesser mon père, elle l'aimait en même temps qu'elle aimait cet inconnu, elle aurait voulu garder ça secret encore un petit moment. Cependant, mon père l'a découvert et il a décidé de rompre avec ma mère par la suite. Ils ne s'étaient jamais mariés par manque d'argent et ils ne l'ont pas regretté parce qu'un divorce aurait coûté aussi cher qu'un mariage. Cette séparation m'a beaucoup affectée. J'ai encore un peu de mal à m'en remettre, mais quand je vois le monde dans lequel je vis maintenant je n'ai pas à me plaindre. En un an et demi j'ai véritablement changé d'univers. La personne que côtoyait ma mère depuis plusieurs semaines, était un homme vraiment riche et quand j'ai appris ça j'ai tout de suite pensé que ma mère était avec lui pour l'argent. N'importe qui aurait pu penser comme moi, quand vous savez que pendant beaucoup d'années vous vivez dans la pauvreté et qu'un jour un homme avec un bon compte en banque s'intéresse à vous, la première chose à laquelle vous pensez, c'est de se dire qu'il n'y a que l'argent qu'il l'intéresse. Si cela avait été le cas j'aurai été très déçu de ma mère, néanmoins elle a su me réconforter en me prouvant que si elle était avec James (l'homme au gros compte en banque) ce n'était pas pour l'argent, car elle avait su vivre avec peu pendant longtemps, mais parce qu'elle l'aimait. Et leur amour n'a fait que grandir de jour en jour puisqu'ils se sont même mariés il y a quelques mois maintenant. Un grand changement dans ma vie. Un peu de temps j'étais passée d'une fille avec une famille aux faibles revenus à une famille riche. Puis, je pensais aussi à mon père. Je n'avais pas eu de nouvelles de lui depuis un certain temps, apparemment il avait quitté New York pour aller vivre en France. Comment ? Je n'en savais rien, mais il était parti. Fixant le plafond de ma chambre, allongée sur mon lit, j'attends désespérément que Ethan arrive. Il doit venir me voir aujourd'hui, puisqu'hier c'est moi qui suis allée chez lui, c'est chacun notre tour. Lorsque j'ai déménagé avec ma mère et ma grande soeur pour aller vivre chez mon beau-père, j'ai été soulagée de constater qu'il vivait à New York et pas ailleurs. Sinon, j'aurai eu du mal à voir Ethan et je n'aurais pas pu le supporter. Il était mon tout, mon meilleur ami, l'amour de ma vie, tout à la fois. Depuis que je l'avais rencontré j'étais vraiment heureuse. Notre jeu me rendait heureuse, c'était ma dose de folie dans la journée et j'en avais réellement besoin pour vivre. C'était notre jeu, peut-être pas le meilleur aux yeux de tout le monde, mais c'était essentiel pour moi. Ma mère ne comprenait pas pourquoi je passais mes journées à lancer des gages stupides à Sasha, elle ne comprenait pas pourquoi j'avais envie d'être heureuse dans ce cas. « Soleil, j'peux entrer ? » La voix de Ethan me sortis de mes pensées et je me levais rapidement pour aller lui ouvrir. Nous nous installions sur mon lit sans rien dire, comme d'habitude. « Tiens, c'est à ton tour. » Il me tendit la boîte rouge toute rouillée, depuis le temps qu'on s'amusait à se la passer. L'attrapant, je la posais à côté de moi et me tournais vers Ethan. Mauvais geste, nos visages étaient très près l'un de l'autre et Ethan s'est approché encore plus du mien comme s'il voulait m'embrasser et rapidement je tourne la tête pour échapper à ce baiser. « Pas de ça entre nous Ethan, tu n'imagines même pas le nombre de fois où ma mère m'a dit que quand on commençe comme ça, on ne s'en sort plus. » « Tu as raison. » finit-il par admettre. « J'ai toujours raison Ethan. » « Et si jamais un jour on tombe amoureux ? » « On arrêtera d'être amis alors, on arrêtera notre jeu, on se séparera.... » Je ne termine même pas ma phrase qui reste en suspens. Rien que de penser que je pourrai être séparée de Ethan, ça me fait mal. C'était impossible, on ne peut pas se séparer. « Jamais on ne se séparera. Unis jusqu'à la mort. Cap ? » « Cap ! » On n'a plus à s'en faire, on sera toujours ensemble et ce jusqu'à la fin de nos vies. On ne peut rêver mieux. « Ethaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaan !!! » Il ne m'entendait pas, il continuait de courir comme un malade dans la rue et c'était sûrement ce qu'il était. Il était malade, nous étions malades, nous étions fous, fous et inconscients du danger. « Ehaaaaaan ! La voiture ! » Trop tard. Ethan se retrouve en seulement quelques secondes étendu sur le sol humide. La voiture venait de le percuter. Je cours aussi vite que je le peux, je suis à plusieurs mètres de lui. Je lui avais donné comme gage de courir sans s'arrêter, sous la pluie en plein milieu de la route, jusqu'à moi. Il y était arrivé, mais pas en bon état. M'approchant de lui toujours en courant, je tombe à genoux à ses côtés. Je passe mes mains sur son visage et pousse les quelques mèches de cheveux qui lui collaient au front. « Ethan, oh mon dieu Ethan, réveille toi, tu vas t'en sortir. » Je t'en supplie ne m'abandonne pas, reste avec moi, j'ai besoin de toi, j'ai besoin de ton jeu, notre jeu. T'es ma drogue, le seul qui me rend vraiment heureuse alors bordel réveille toi. Je reste à côté de lui et ses yeux s'ouvrent. La boîte dans les mains, je la pose sur son ventre et doucement, mais sûrement il pose ses mains dessus. « Embrasse-moi...c'est un gage. » dit-il faiblement. Surprise, les yeux grands ouverts je reste quelques secondes sans bouger avant de me pencher vers lui et de poser mes lèvres sur les siennes. A ce moment-là, l'ambulance débarque et je me détache de Ethan. Je n'ai même pas le temps de croiser son regard une dernière que déjà ses yeux se referment. J'ai réussi mon gage, la boîte est à moi, pourtant je la laisse sur son ventre et c'est en jetant un dernier coup d'oeil derrière moi que je rentre chez moi alors que Ethan est en train d'être amené à l'hôpital. Trois semaines, trois semaines que je n'ai pas vu Ethan, trois semaines qu'il est à l'hôpital à cause de graves blessures suite à son accident. Je ne suis pas allé le voir, pourquoi ? Je ne pouvais pas. C'est à cause de moi qu'il y est et de toute façon ça ne sert à rien puisque je vais quitter New York dans une semaine. Ma mère et mon beau-père en ont marre de New York et ils veulent déménager. Malgré mes protestations ils sont bien décidés à aller vivre ailleurs, leur destination ? Londres, en Angleterre. Je ne verrai plus Ethan, je ne jouerai plus à ce jeu, je ne serai plus réellement heureuse et je n'aurai plus ma « drogue », mais c'est peut-être mieux comme ça après tout ? La sonnerie stridente qui annonce la fin de la journée me fait pousser un soupir de soulagement et par la même occasion me permet d'arrêter de penser à Ethan. Je range vite mes affaires, sors de la classe et quitte le lycée pour rentrer chez moi. Ma mère m'attend sur le parking et je monte à l'avant de la voiture et attends patiemment quelle démarre. « Tu as dit à Ethan que nous partions ? » me demanda-t-elle sur le chemin du retour. « Hm..non je ne lui ai pas dit. » « Tu sais, je ne l'apprécie pas trop ce garçon, mais il est important pour toi apparemment, tu devrais peut-être lui dire. » « Il est encore à l'hôpital...puis de toute façon, que je lui dise ou pas ça ne sert à rien, il s'en rendra compte au bout d'un moment. » Elle n'a rien ajouté de plus, tant mieux parce que je n'ai pas envie de discuter de Ethan tout le long du trajet. Une fois arrivée, je monte directement dans ma chambre saluant rapidement le reste de ma famille. J'ouvre la porte et d'un coup mon sac tombe par terre. « Ethan ! Mais, qu'est-ce que tu fous ici ? Et comment tu es entré ? » Il est, assis sur mon lit. Il semble être en bonne santé et il a l'air d'être en bon état. « Ravi de te revoir aussi Soleil...ton beau-père m'a laissé entrer. » Il arrête de parler un moment et d'une démarche plutôt rapide s'avançe jusqu'à moi. « Tu comptais me donner de tes nouvelles quand, au juste ? Tu te souviens, on s'était dit qu'on serait unis pour la vie et évidemment le moment où j'ai le plus besoin de toi t'es pas là. » « Sasha écoute, je déménage dans une semaine, il vaut mieux qu'on arrête de se voir. » « Bordel, mais tu te fous de moi ou quoi Soleil? T'allais me le dire ça ? Ou tu t'es dit que je finirai par le découvrir... Et notre jeu alors ? » « On continuera d'y jouer quand on se reverra. Ethan...je...je suis désolée. » « Quand on se reverra ? Si on se revoit un jour déjà...Tu sais quoi ? C'est à mon tour de te donner un gage et je vais t'en donner un : oublie-moi, il n'y aura pas de « quand on se reverra » je ne veux plus te voir ! » Sur ce, il quitte ma chambre sans m'adresser un mot de plus. Je claque violemment la porte derrière lui et je laisse mon passé derrière moi. Londres est vraiment une belle ville, même si au début l'adaptation n'a pas été une chose des plus simples. New York me manquait, ma grande ville me manquait et Ethan me manquait. Malgré moi, malgré son gage je ne l'avais pas oublié, comment pourrais-je l'oublier ? Mission impossible dès le début, il est trop important pour moi. Lui, il doit m'avoir oublié, il y a toutes les raisons pour en tout cas. Nous vivons dans une grande maison située dans un des plus beaux quartiers de Londres. Ma grande soeur, Mélissa a décidé de vivre seule et mon beau-père lui a donné de l'argent pour qu'elle se trouve un petit appartement. A 21 ans je comprends qu'elle veuille vivre toute seule, j'aurai fais comme elle à sa place Lorsque nous sommes arrivés en ville, ma mère a été m'inscrire à l'université de Londres. Mes études ? La photographie. Une passion que je me suis découverte depuis peu, parce qu'il fallait que je me trouve un passe-temps. Je n'avais plus ce jeu qui me permettait de m'amuser et de ne pas m'ennuyer, alors j'avais été faire un tour dans un des nombreux magasins du centre commercial et j'avais craqué pour un appareil photo. Jamais je ne m'étais servie d'un objet comme celui-ci et une fois acheté j'ai voulu l'essayer. J'ai pris beaucoup de photos jusqu'à aujourd'hui et même parfois des gens en photo, mais ils n'ont rien vu. Prenant mon appareil photo dans mes mains, je le branche sur mon ordinateur portable que je viens d'allumer. En deux trois clics je trouve mes photos et lance le diaporama. Certaines sont floues et d'autres sont vraiment réussies. Un grand sourire se dessine sur mon visage jusqu'à ce je tombe sur une image avec un jeune homme dessus. Je reste figée sur place, les yeux grands ouverts. Ce jeune homme je pourrai le reconnaître entre mille. On ne le voit pas très bien, il est de profil, néanmoins ça me suffit amplement pour le reconnaître. « Ethan. » lâchais-je alors. C'est lui sur la photo. C'est lui dans mon appareil photo. Que fait-il ici ? A Londres ? Car, s'il veut que j'arrête de penser à lui comme cela il peut toujours rêver. Je referme violemment mon ordinateur portable quand j'entends ma sœur m'appeler. Elle vient souvent nous voir à la maison et j'en suis toujours très heureuse. « Soleil ! Viens voir s'il te plait. » Sans plus attendre je descends les escaliers et pars faire la bise à Mélissa en la serrant doucement dans mes bras. « Tu vas bien ma belle ? » me demande-t-elle. « Oui, très bien et toi ? » « Oui, parfaitement bien aussi. Ce matin j'ai passé un entretien d'embauche pour un travail et je pense l'avoir. » « Oh, mais c'est génial ça Méli'. » « Oui, je suis vraiment contente... et tiens tu ne devineras jamais qui j'ai aperçu en ville. » Détrompe-toi Méli, rien qu'au son de ta voix je sais de qui tu parles. Pas besoin de me le dire tu sais, je n'ai pas envie de l'entendre, je n'ai pas envie d'entendre son prénom, s'il te plait Mélo' ne dit rien. « Ethan ! » finit-elle par avouer. « Il avait l'air de ne pas savoir où aller, il vient d'arriver en ville je pense. » Tais-toi, je me fiche de savoir si oui ou non il vient d'arriver, je dois l'oublier. Tu comprends ça, je dois arrêter de penser à lui, de penser à nous. Faut que j'arrête et tu m'aides pas vraiment Mélo' tu sais là, entre sœurs je pensais quand même que tu m'aiderais, alors tais-toi. « Tu devrais aller le voir Soleil, ce n'était pas ton petit copain ? » « Ce n'était pas MON petit copain ! Et je n'irai pas le voir, plus jamais. Il ne veut plus me voir ! » Je tourne les talons et monte à une vitesse folle en haut. Jamais je ne pourrai l'oublier, surtout pas s'il vit dans la même ville que moi. Alors, j'suis désolée Ethan, mais je ne peux pas t'oublier. Tu m'en veux pas au moins j'espère ? Je marche tête baissée dans les rues de Londres. Il n’est pas loin de 22 heures. À cette heure-là j’ai toujours le droit de sortir, même plus tard si je veux. Que peuvent dire mes parents de toute façon ? J’ai 19 ans et je suis majeure, je fais ce que je veux. Il fait froid dehors et les rafales de vent viennent fouetter mes cheveux bruns. Je ne regarde pas vraiment où je vais et c’est sans m’en rendre vraiment compte que je trébuche sur un objet qui se trouve sur mon passage. Je ronchonne doucement avant de me relever et à quelques pas de moi j’aperçois ce fichu objet qui m’a fait trébucher. Au départ, je n’arrive pas trop à distinguer de quoi il s’agit puis en m’approchant un peu plus je découvre une boîte. Mon cœur fait un bond dans ma poitrine, elle ressemble étrangement à ma boîte et celle de Ethan, mais ce n’est pas encore la même puisque sur notre boîte est gravée nos initiales sur le couvercle. Elle est là, juste devant moi. Tremblante comme une feuille, je me baisse et attrape cette boîte. Je l'ouvre et découvre à l'intérieur une feuille, dessus est écrit : « Retrouve-moi. E. » Deuxième bond dans ma poitrine. Il veut que je le retrouve, mais comment ? Je n’ai aucune idée d’où il peut être et je ne sais même pas où il vit L’appeler ? À quoi ça servirait, il a changé de numéro entre temps. Je veux le retrouver, le revoir, lui parler, malheureusement je ne sais pas du tout comment faire. Serrant fortement la feuille dans mes mains, je mets la boîte dans une de mes poches et commence à marcher. À nouveau, je me laisse guider par mes pas et je finis par atterrir devant un immeuble. Tous les appartements sont allumés sauf un et devant l’immeuble se trouve Ethan. Pendant un instant, j’ai d’abord cru un gros pervers qui attendait de voir passer des jolies filles dans la rue, puis il se lève et s’avance vers moi, un sourire aux lèvres. « J'étais sûr que tu me retrouverais. » me dit-il. « Je n'étais pas censée t'oublier ? » « Si...mais, attends tu affirmes donc que tu ne m'as jamais oublié ? » « Je n'affirme rien du tout...Et qu'est-ce que tu fais ici, Ethan ? » « J'avais envie de changer d'air, New York m'étouffait alors je suis venu à Melbourne. Je ne savais même pas que tu y vivais jusqu'à ce que je croise ta soeur. » « Maintenant, tu le sais. » Il ne dit rien et me tend la boîte, cette fois-ci la vraie boîte. « Notre jeu reprend si j'ai bien compris ? » « Il a déjà repris, tu as réussi à me retrouver c'est à ton tour maintenant. » Je sais déjà quoi lui demander, mais je n'ose pas. J'ai peur, peur de sa réaction, peur de ce qu'il pourrait dire. En ce moment la peur m'a gagnée et je n'ose pas lui dire son gage. C'est quelque chose d'assez spécial à demander, mais après tout ce n'est qu'un jeu non ? Tout ça n'est qu'un jeu. M'avançant vers lui, j'approche mon visage du sien et murmure à son oreille. « Pour ça, il faut qu'on aille dans ton appartement. » La surprise se lit sur son visage, mais elle laisse vite place à un sourire radieux. Comme je m'en suis douté, le seul appartement pas éclairé est le sien. Il vit seul dedans, parce que ses parents ont voulu rester à New York m'explique-t-il sur le chemin de son appartement. Une fois chez lui, je lui attrape la main et l'entraîne jusqu'à sa chambre. Il a dû comprendre ce que j'attendais de lui parce qu'avant même que je ne dise un mot il posa sa bouche sur la mienne. Durant un cours instant où mes lèvres se retrouvèrent libre je lui demande. « Cap ou pas de... » « Cap ! » me coupa-t-il avant que je ne puisse terminer ma phrase. Et à nouveau, sa bouche fond sur la mienne et je profite de la douceur de ses lèvres. Notre jeu avait repris et j'en étais plus qu'heureuse. J'avais désormais ma « drogue » avec moi, ma dose de folie, mon meilleur ami, l'amour de ma vie, mon tout. Il était juste là, tout près de moi. Ce soir nous avions recommencé à jouer, mais dès lors qu'il m'avait embrassé était-ce encore le jeu ? Ou la réalité ? J'ai pris conscience de tout ça que le lendemain matin de cette fameuse nuit que nous avions passés ensemble. Durant une soirée, le jeu c'était arrêté pour moi pour laisser place à quelque chose de diffèrent, quelque chose que je n'avais jamais ressenti... l'amour. Pourtant, je dois continuer à jouer. Je dois continuer à lui lancer des gages et à rester dans le jeu et seulement le jeu. J'en ai besoin, c'est vital pour moi. Alors, il faut que j'arrête de ressentir ce sentiment, ce sentiment lorsqu'il m'embrasse, lorsqu'il me touche. Il faut que j'arrête, sinon je risque de tout perdre et lui y compris. (c) à ma Jolie Jaimie-Rose qui a fait cette sublimissime histoire. Que dire de moi ? Humm .. Je suis une jeune fille brune aux grands yeux noirs et à la peau mate. J'ai de long cheveux couleur chocolat au lait qui descendent le long de mon dos. Je suis plutôt grande, dans les 1m70 et fine, taille de guêpe. J'ai un visage fin et expressif, un sourire qui fait craquer aussi.. On me califie de jeune fille persévérante, qui ne baisse jamais les bras, mais aussi de chiante, et déterminée. Mon plus grand défaut ? La jalousie. Je suis très jalouse et posséssive, à vrai dire et on dit que ça fait mon charme. Je suis intélligente, studieuse et ingénieuse dans tout ce que j'entreprend. J'adore avoir de bonnes relations avec les gens, et j'ai beaucoup d'amis, à Londres. Enfin bref, une jeune fille banale quoi. Derrière ton écran: Surnom: Marie Âge: Le même que Sarkozy quand il avait mon âge fréquence de connexion: Dès que l'internat me le permet Comment as-tu connu le forum ?: Sur une carte au trésor Code de règlement: Ton destin est entre tes mains Autres: Tumetscinqétoiles