Pourquoi j'ai toujours les jobs nuls, genre lutin de noel?!![Pv Melody]

Est ce que je reve, ou j'herite toujours des jobs les plus moches du monde? Peintre interieur, clown pour fete d'enfants, et maintenant un foutu lutin de noel dans un centre d'achat! Pourquoi? De un, c'etait pour rendre service a mon ami qui cherchait un lutin, et de deux j'avais besoin de penser a autres choses et un travail etait l'ideal. Mais quand meme, j'aurais pu trouver mieux! Je voulais me changer les idee parce que Mia etait parti, elle m'avait laisser la, comme une merde. Pas besoin de vous dire que mon moral etait a zero et que ma confiance en moi avait chuter comme mon moral. Et me voila, maintenant, offrant des cannes de noel non comestible a des enfants. Sauf qu'une personne avait attirer mon attention, une nouvelle. La fée des étoiles, dans sa robe blanche et son petit diademe argent. Mais je ne l'avais jamais vue en ville, et a chaque matin, je la voyait prendre en photo des tas de trucs. Ca m'intriguait, alors une journee, a la fin de notre quart de travail, j'enlevais mon deguisement de lutin affreusement vert delaver et realisa que ca aurais pu etre pire, j'aurais pu etre le mec dans la mascotte de l'ours polaire qui sena ultra mauvais. En plus, ma journee avait ete atroce! Un gamin avait voulu m'enlever mes oreilles de lutin pour les manger. Ou va la jeunesse de nos jour?

Lorsque je la vis qui s'en allait sortir, je m'approcha pour lui demander.

- Salut, je m'appelle Tristan, et j'ai remarquer que vous etes nouvelle ici, je me trompe? Et au fait, tres joli l'appareil photo.

Je lui fit un joli sourire, si elle etait nouvelle, au lieu de passer ma soirer a me morfondre, je lui ferais faire le tour de la ville pour l'aider a se retrouver. Et puis, Nath ne m'en voudras pas de rentrer plus tard, si sa se trouve il ne s'en rendra pas compte du tout!

Ca ne fait que quelques jours maintenant que je suis sur terre, envoyee pour trouver mon protege, ma mere ainsi que mon pere. Ce n'est pas facile car tout ce que j'ai d'eux ce sont leurs noms. En fait, je me souviens de ceux de mes parents mais meme pas de celui que je suis censee proteger. Je n'ai pas une si bonne memoire que ca il faut le dire. Apres tout j'ai rencontre tres peu de gens dans ma vie hormis les anges qui se sont occupe de moi durant ma croissance, donc dans les relations humaines je ne suis pas tres experimentee. Je tente de communiquer le plus possible avec les gens, mais ceux-ci me regardent comme si je suis une extra-terrestre et s'en vont. Avec le temps j'ai accepte que les mortels n'aiment pas qu'on les aborde donc je ne parle a personne et fait ce que j'aime le plus: prendre des photos.



C'est ma facon a moi de communiquer avec les autres en toutes discretion, apprendre leurs habitudes, analyser leur facon de vivre et tout ca. J'ai achete mon appareil des mon premier jour, je ne savais pas trop ce que c'etait, mais j'ai eu le coup de foudre pour et depuis je ne m'en separe jamais. Mais je me suis bien rendu compte que je devais vivre en quelque part. Je retrouve dans un hotel malgre moi, et l'argent que j'ai s'epuise rapidement alors je n'ai pas eu le choix de me trouver un travail. La seule chose que j'ai reussi a me denicher c'est le role de la fee des etoiles dans le centre d'achat. Mais c'est suffisant pour moi et j'aime bien le costume. Par contre je plains ceux qui font les lutins, ils ont la vie dure. Je crois que j'ai le meilleur role, les enfants m'adore et je leur rends bien. Avant de travailler je prends des photos, vu que mon patron m'a deja grondee quand j'en prenais quand j'etais en fee des etoiles.



Donc aujourd'hui je viens encore de terminer une longue journee. Je viens tout juste de me changer et prend mon sac pour partir quand je vois un garcon m'approcher. Il e salue et se presente avant de me demander si je suis nouvelle et dit meme que mon appareil est joli. Je lui fais un sourire sincere, enfin quelqu'un de social dans ce monde! En plus il a l'air sympa. Je devine sans difficulte qu'il est l'un des lutins.



-Ah oui, celui qui se fait manger les oreilles. J'ai voulu t'aider mais j'etais encerclee par les petits, desolee. Moi c'est Melody, enchantee de te rencontrer, merci pour l'appareil et oui je suis nouvelle, c'est pour ca que je me suis retrouvee avec ce petit travail le temps de m'etre vraiment installee. Et toi, comment t'as fait pour te retrouver lutin dans les magasins? C'est pas le genre de etier que les gens preferent d'habitude.

Je souris quand il me renvoie ma politesse et il m'avoue que c'est plus un passe-temps qu'un besoin reel. Sur le coup ca me fait vraiment penser a un gars qui veut se faire passer plein aux as. Mais en regardant bien ses habits c'est vrai qu'il a l'air d'avoir beaucoup de moyens, mais ca avait plutôt été dit de façon innocente que prétentieuse alors je ne crois pas qu'il voulait s faire penser bon en disant ca. Je ne peux m'empêcher de rire quand il dit qu'il a aucune compétence ailleurs.

-Je te comprends parfaitement, moi aussi je n'avais pas trop d'autres possibilités d'emploi.

Mais oui, le fait de venir du ciel ne nous donne pas de diplome pour pouvoir avoir un travail acceptable. Je vois dans ses yeux qu'il est sincere, c'est evident. Il est l'une des rares personnes de ce monde a l'etre. Car a nourrice m'a bien avertie que les gens de cette planete mentent souvent pour leur bien personnel. Je n'ai jamais compris ce genre d'attitude et je suis bien heureuse de voir que ce Tristan est aussi une personne qui prefere la verite au mensonge. Je vais lui dire au-revoir et m'en aller mais je l'entends prononcer mon nom et je ne bouge donc pas. Il m'invite a aller boire quelque chose ce qui me fait sourire.

-C'est gentil de ta part de vouloir aider une ignorante dans mon genre... Je veux bien, ca risque d'être amusant. Car je ne sais pas pourquoi, mais tu sembles être le genre de garçon qui a le don de s'attirer des ennuis.

Parfois on a des impressions comme ca. On rencontre quelqu'un et on peut deviner qu'il est comme si ou comme ca. Je suis Tristan jusqu'à l'extérieur des vestiaires, saluant nos collègues au passage. Du moins, ceux qui sont agréables. Surtout le père Noël qui est un vieillard très gentil, il me fait penser a celui du centre d'achat dans le film "La 34ieme rue." Par contre celle qui fait la lutine est une vraie chipie.

Au moins il va survivre selon ce qu'il me dit. C'est deja ca, il n'est pas mort de honte. Il me dit que c'est vrai qu'il est richissime mais il ne s'en vente pas. C'est vrai que de le voir comme ca, je n'aurais jamais cru qu'il a plus d'argent que moi. La preuve que les apparences sont trompeuses. Mais c'est une bonne chose de rencontrer une personne non corrompue dans ce monde ou la chose la plus importance est l'argent et l'image que l'on transmet aux autres. Lui se fiche de ce a quoi il a l'air et il n'est pas avare. Il est donc ici depuis qu'il est tout bebe.

-Alors est-ce que ca te derangerait de me faire visiter un peu la ville? Je prefere connaitre les environs de ou j'habite. Et je dois avouer que je ne connais pas beaucoup de personnes ici encore.

C'est vrai que ca fait deja quelques jours que je suis la mais j'ai trop peur de me perdre dans ce pays, c'est pour ca que je n'ai pas ose m'y aventurer seule encore. J'entends alors, sans le vouloir, une pensee de Tristan comme quoi une jeune femme est mignonne. Etrangement, cela pique ma curiosite. Je tourne donc la tete et appercoit la fameuse lutine du centre d'achat.

Je ne sais pas pourquoi mais elle ne semble pas beaucoup m'apprecier. Des menaces, me piquer mes trucs ou bien les modifier pour qu'un malheur m'arrive.Elle a meme deja completement tachee ma robe accidentellement et j'ai du payer le nettoyeur, deja que je n'ai pas d'argent! Je l'ai nettoye par magie alors,mais c'est mon petit secret. Des choses qu'une femme fait a sa pire ennemie quoi.
Qu'est-ce que j'ai fait pour qu'elle me deteste tant? Je n'en ai aucune idee.

Elle vient nous porter nos cafes et je la remercie par habitude, sans grande sincerite. Je vais le boire, mais Tristan me dit qu'elle a crache dedans, je soupire et repose la tasse. Mais je souris a Tristan, je ne suis pas du genre a etre rancuniere.

-Merci de m'avoir avertie.

C'est vrai que ca commence a me taper serieusement sur les nerfs l'attitude qu'elle a envers moi, mais je ne reussis pas a etre mechante ou a lui en vouloir vraiment. Elle a probablement ses raisons.

Elle refusa le café, mais je n'y toucha pas plus quand même. Je n'avais pas soif et je trouvais ça drôle de voir rager la serveuse. Elle me posa une question typique, mais que je n'étais pas vraiment prêt à répondre.

« Hum... Oui, j'ai deux soeurs et trois frère. Nathaniel, Lullaby, Gabrielle, Andrew et Michael. Sauf que mes parents sont mort lorsque j'étais plus jeune dans un accident... Mais ne soit pas désolée, ce n'est pas de ta faute tu sais.»

Je détestais repenser à eux. Je savais que ça faisait longtemps, mais ce souvenir sonnait mauvais à mes oreilles. La mort de mes parents m'affectais encore, bien que je ne veuille plus l'avouer. La situation de Nathaniel aussi m'affectais. Le voir à l’intérieur pendant que tout le monde joue dehors, toujours le travail travail travail, et si par malheur j'ose lui demander de lâcher son job, ne serait-ce que pour quelques minutes, j'aurais encore le droit au fameux discoure de "Mais qui va payer les compte, si monsieur le veux il n'a qu'a venir prendre ma place, bla bla bla" Mais j'aimerais prendre ça place si je savais comment faire. L'espace d'une semaine, pour qu'il puisse juste s'amuser.

« Hum, et toi. Tu as de la famille? »

On se change les idée maintenant x)

Il m'enumere alors toute sa famille. Je n'en reviens tout simplement pas a quel point il peut avoir une grande famille. 3 freres et deux soeurs, ils sont donc 6 enfants. Cependant il ose m'avouer que ses parents ne sont plus de ce monde. Est-ce qu'ils sont des anges? Je n'en ai aucune idee. Et meme si ce serait le cas, si je le disais a Tristan il ne me croirait pas. Il n'etait qu'un humain apres tout. Apres avoir parle de sa famille il semble reflechir, probablement a la mort de ses parents je dirais. Ce n'est pas facile de perdre ceux que l'on aime surtout quand ils sont nos points de reperes. Je comprends donc que cela puisse etre difficile pour lui. Je me demande combien d'epreuve il a du traverser. Il semble bien jeune pour vivre sans ses parents. Je veux dire, assez grand pour vivre dans une maison sans eux. Mais avoir besoin de leur conseil, de leur soutien et de toutes ces choses la. Je suis triste pour lui mais il sort de ses songes et me demande si moi j'ai de la famille. Je dois trouver une excuse rapidement, mais une qui se rapproche le plus de la realite car je deteste mentir.



-Eh bien quand ma mere m'a eu elle ne se sentait pas prete a etre mere donc moi et ma soeur jumelle nous avons ete mise en adoption. Elle est partie dans une famille mais moi j'ai grandit a l'orphelinat. Je viens d'en sortir tout recement alors je suis a la recherche de ma famille biologique. Ne sois pas desolee ce n'est pas de ta faute.



Je lui souris. Souvent j'aime relancer leur replique aux gens pour les mettre a leur place. Le moment au bistro se passe super bien et je dois dire que Tristan est assez amusant. Notre passe-temps favoris a ete d'aggacer la serveuse. Apres environ une heure nous sortons de la et il fait noir dehors, hormis les lampadaires qui eclairent les trottoirs. Il y a aussi quelques flocons qui tombent. Je sors mon appareil pour immortaliser ce moment et en profite pour prendre une photo surprise du garcon qui m'accompagne mais il faut dire que son visage dessus est assez rigolo car il allait eternuer. Je ris et m'eloigne en courant de peur qu'il veuille se venger.

Même quand elle me parlait, c'était plus fort que moi, l'image de Mia me revenait en tête. Je faisais tout pour la chasser, mais rien a faire. Un moment la serveuse était Mia, un autre moment, la dame derrière Melody le devenait, puis Melody. Mais là, ça devenait trop. Je la voyait partout, comment faire? Si ça serait aussi simple que de supprimer un contact du téléphone, je l'aurais fait il y a longtemps déjà, et je sais, c'est de la torture, je ne peux pas m'empêcher d'y penser... Je me fait du mal a moi même...

J'eus un petit sourire lorsqu'elle reprit mon expression. Elle aussi avait grandi sans ses parents, nous pouvions donc nous comprendre. Puis, le temps passa extrêmement vite. Ce qui me parut cinq minutes était en fait une heure. Nous avions parler de tout, de rien. Le soleil avait déjà disparut, et il faisait maintenant place a la lune. Quelques flocons de neige tombaient autour de nous, et avec la neige accumulé, depuis déjà un bon moment. Puis, soudain..

« AAAAATCHOUUUUUUUUUU! »

Je me retourna vers Melody. Cette dernière avait son appareil photo pointé dans ma direction, et riait. Non! Me dites pas qu'elle a prit une photo de moi dans cet état? u_u" Elle s'enfuit, mais je ne comptait pas la laisser filer. Je rit aussi mais couru derrière elle la rattraper pour effacer la photo.

« Arrête, efface moi ça, je doit avoir l'air vraiment idiot la dessus! »

Je réussi a la rattraper, ayant comme plan de passer mes bras autour d'elle pour lui enlever son appareil. Mais comme je suis super doué dans tout mes plans, je glissa sur une plaque de glace, pour tomber dans le tas de neige former par les déneigeur qui avait tout pousser sur les bord de trottoir. Et, comme je suis encore plus doué, j’entrainai Melody dans ma chute et celle-ci tomba directement sur moi. J'éclata de rire et releva la tête vers elle.

« Tu vas bien, ton appareil n'a rien non plus? »

Je lui sourit. Et, à ce moment précis, elle n'était plus là, elle avait disparut. Melody avait réussit à me faire oublier Mia, bien que ce ne soit que pour quelques instant, mais elle avait réussit.

J'entends le rire de Tristan resonner de sa magnifique voix d'homme. Il a la vingtaine, assez mignon... Il est un candidat potentiel pour tomber amoureuse. Mais je ne sais pas si je peux vraiment me le permettre. Et puis si ca se trouve il a deja une petite-amie qui l'aime plus que tout et qu'il aime en retour. Pour le moment je me contente seulement de profiter de ce moment tout simple et heureux passe avec lui. Il essaie de me rattraper pour faire disparaitre cette photo. Il me demande de l'effacer car il doit avoir l'air idiot.

-Tu veux l'effacer? Alors viens la chercher!

Mais alors que je dis ca je sens deux bras m'entourer par la taille. Je devine sans difficulte qu'il s'agit de Tristan. Ca me fait legerement rougir et mon coeur s'accelere un peu plus. Alors que j'essaie de me liberer, mon geolier glisse et je tombe donc en meme temps que lui sans le vouloir. Au moins nous avons tombe dans la neige ce qui fait en sorte que la chute n'a pas ete trop rude. Je tourne alors la tete vers Tristan et remarque la proximite de nos corps mais surtout de nos visage. En tournant la tete, nos levres se sont meme effleurees sans que je le veuille. Ca a cree une sensation bizarre en moi a tel point que je souhaite meme me relever pour que ca cesse. Mais en meme temps cela m'immobilise alors je me contente de plonger mon regard dans le sien. Je leve un peu la main pour caresser tout doucement sa joue. J'approche tres lentement mon visage du sien a nouveau mais je m'arrete a quelques millimetres de ses levres et m'arrete la. Il faut bien que je me ressaisisse a un moment ou un autre.

Bien sur ce qui devait arriver arrive. Il pose ses lèvres sur les miennes pour m'embrasser. Cela me donne l'impression d'être sur un petit nuage. Cette sensation est encore mieux que lorsque l'on est au paradis. Oh non! Le paradis! Ma nourrice et mes patrons m'ont dit que je ne dois pas être amoureuse d'un humain, ça enfreint notre loi principale. Je me sens affreusement coupable et mal. Coupable parce en faisant ça je donne de faux espoirs à Tristan et mal car je veux rester avec lui, je veux l'aimer mais cela m'est impossible. Je ferme les yeux, retenant les larmes de tristesse, de déception et de rancœur envers ces stupides réglements célestes. Je me lève même si je n'en ai nullement envi et tourne dos à Tristan pour essayer d'afficher une assurance que je suis loin d'avoir dans le moment. Je croise les bras, ayant froid maintenant que je ne suis plus dans les bras de Tristan. Je serre mon appareil contre mon coeur. Avec lui je pourrai admirer le beau visage du jeune homme sans que cela ne le blesse ou lui fasse croire qu'il pourrait y avoir quoi que ce soit entre nous.

-Il faut que je rentre, il commence a être tard.

Je n'ai aucune envie de retourner dans mon appartement mal chauffé mais bon, la loi est la loi.

Je n'y comprenais rien... Elle se leva et me tourna le dos. Pourquoi? J'aurais pas du? Pourtant, elle n'avait été forcé de m'embrasser, et elle n'avait pas l'air à avoir détester ça... C'était surement moi. Comme pour Mia, tout était de ma faute, encore une fois. Elle n'était peut-être pas prête à ça? Peu importe, je me leva a mon tour. En la voyant frissonner et croiser les bras, je retira ma veste pour la mettre sur ses épaules.

« Je suis désolé, j'aurais pas dû faire ça... »

Je me sentais affreusement mal, j'avais l'impression de trahir quelqu'un, quand je n'étais plus du tout avec Mia. Et Melody me plaisait bien, mais je ne savais même pas moi même si j'étais prêt pour une autre relation. De toute façons, elle n'en avait pas envie, je le voyait bien. Puis, elle me dit qu'elle devait rentrer.

« Laisse moi te raccompagner chez toi, s'il te plaît. Lorsque tu parlais avec le gars qui fait le père Noël, j'ai crut entendre que tu habitais près du centre ville. C'est sur mon chemin alors... »

Je ne devais pas la harceler comme ça, elle ne le méritait pas. Elle ne voulait pas de moi, un point c'est tout, rentre toi ça dans le crâne mon Tristan!

« Mais si tu ne veux pas, c'est pas grave tu sais...»

dis-je en baissant la tête vers le sol.

Je sursaute en sentant quelque chose m'entourer. Je crois un instant que c'est un des membres du conseil qui passe un bras autour de mes épaules pour me ramener là-bas et couper mes précieuses ailes blanches. Je tourne la t£te et remarque que ce n'est que la veste de Tristan. Il ne sait même pas que je suis une ange... Il croit que je suis seulement une être humaine banale comme les autres. Si seulement il savait tout... Car il me bafouille des excuses. Je voudrais tout lui dire. Que oui j'aime l'embrasser, que je ne veux faire que ça... Mais que sinon il ne me verra plus jamais et que je ne serai plus la même dans mon attitude. A défaut de pouvoir serrer Tristan dans mes bras, j'agrippe sa veste qui se trouve autour de mes épaules. Il me propose de me raccompagner en me suppliant presque mais peu après il me dit que c'est mon choix.

-Oui ce serait un plaisir.

Nous marchons donc, cote à cote. Mais aucun de nous deux ne parlons. Il y a un gros silence... Un silence trop lourd et qui pèse sur ma conscience. Mais je réussit à arriver chez moi et me tourne vers Tristan. Je lui tends simplement la main.

-Alors on se revoit au travail demain... Merci beaucoup pour cette soirée c'était merveilleux.

Lorsqu'elle accepte que je la raccompagne, je ne peux que sourire. Étrangement, maintenant, sa présence me faisait du bien. Un peu comme une drogue qui engourdit tes sens, mais elle embrouillait plutôt mes pensées pour Mia. Oui, c'est un peu bizarre de dire que Melody était ma drogue, mais ça ne pouvait qu'être positif, non? Je voulais oublier mon ex, je voulais surtout passer plus de temps avec Melody, mais je ne pouvais pas l'y forcé. Nous allons surement resté de simple collègue de travail, rien de plus que de l'amitié. Mais n’empêche que une pensée de plus pour Mel' égal à une pensée de moins pour Mia. Wow, presque des Maths O_o

Bref, nous nous sommes remis à marcher en silence. Un silence de pure malaise pour moi, pour elle. Je détestais ça. Je n'aurais pas du l'embrasser, j'ai tout gâcher. Et dire que nous commencions à développer une complicité...

Sans que je ne m'en rende compte, le trajet fût déjà sur sa fin et je m'arrêta. Je l'observait. j'aimais son sourire, son visage angélique, ses cheveux bouclés qui pendait sur ses épaules. J'aimais la façon qu'elle avait de me regarder, la façon dont elle paraissait si... Naturelle. Ma veste trop grande pour elle sur ses épaules, je la trouvait très joli, il fallait le dire.

J’eus un autre sourire lorsqu'elle me tendis simplement la main. Un signe qui ne trompe pas. Après avoir côtoyer les femmes dans le lycée, dans ma vie, je comprenais un peu leur langage. pas que j'étais un expert en la matière, mais ce signe voulais dire "Restons simplement amis". Je lui pris la main, mais l'attira un peu vers moi pour l'embrasser sur la joue, timidement.

« Oui, c'était une superbe soirée, j'espère qu'on se remettra ça un jour... Passe une belle nuit alors... »

Je me recula, mon regard plongé dans le sien...

Pourquoi faut-il que je sois un ange, pourquoi il devait y avoir cette stupide règle? Sans tout ça j'aurais pu tout simplement aimer Tristan comme j'en ai envi. Mais malheureusement j'ai des limites à respecter. Des limites injustes. Je veux me blottir dans ses bras, l'embrasser, lui dire que je sais que nous allons devenir très proches tous les deux. Mais je ne peux pas, c'est au-delà de ce que je peux faire. Il se sent mal je le vois, il regrette probablement de m'avoir embrasser. Si seulement je pouvais lui dire que ça m'avait plus et que je ne demande qu'à recommencer... Pour éviter toute confusion je lui tends simplement la main, je suis soulagée en voyant qu'il la serre. Lorsqu'il m'embrasse sur la joue, je ne peux m'empêcher de rosir sous le coup de l'émotion. Lui aussi a aimé cette soirée et veut que nous nous revoyons. Je dois au moins me permettre ça, de l'avoir au minimum comme ami. Alors que ses yeux s'ancrent dans les miens, je fais un effort surhumain pour résister à l'envie de l'embrasser.

-Fais de beaux rêves.

Je me dépêche et monte les marches quatre à quatre avant d'entrer dans mon appartement et de refermer la porte derrière moi. Je vais à la fenêtre pour le regarder partir. Tristan Curtis...

Pour les jours qui suivirent, nous continuons de nous voir sans jamais dépasser les limites de l'amitié. Pratiquement tous les soirs on sort en ville, il m'apprend toutes ces choses que j'ignore et je dois avouer que c'est grâce à ces moments avec lui que je suis si heureuse. Cependant cela renforcit mes sentiments pour lui je dois l'avouer mais je n'ose pas transgresser la loi des anges. Plus d'une fois nous sommes passés à deux doigts de nous embrasser mais je m'esquive à chaque fois.

Un matin alors que je rentre travailler, je suis surprise de voir que Tristan n'est pas là. La veille nous avons passé la meilleure de nos soirées et je ne crois pas qu'il soit malade. Où peut-il être alors? Durant toute la journée je m'inquiète pour lui. A la fin de mon quart de travail, je prends mon cellulaire, que je me suis acheté sous les conseils de Tristan, et remarque que j'ai reçu un texto. C'est de sa part. Il me dit qu'il part à l'étranger pour ses études en médecine. Il avait voulu me le dire la veille sans y arriver. Le texto date de environ 5 minutes à peine. Non, je ne veux pas qu'il parte. Mon Dieu, faites qu'il ne soit pas trop tard! Je me téléporte à l’aéroport, dans la cabine d'une des toilettes pour dame. Je sors de là et parcourt la salle des yeux. Je ne le vois pas. Je commence un peu à paniquer. Je regarde dans la section où on fait passer les valises et où les gardes nous inspectent. Il est sur le point de partir! Je cours le plus vite que je peux, bousculant par accident quelques gens au passage qui chialent contre moi mais je ne les entend pas. Je suis seulement fixée sur lui. Il se retourne lorsque je m'approche et je lui saute au cou.

-Tristan, ne t'en va pas, je t'en prie. J'ai besoin de toi, c'est toi qui me fait rire, c'est toi qui fait en sorte que mes journées sont encore meilleures. Alors reste s'il-te-plait.

Je la vois qui se dépêche à monter, et ça me fait sourire. Elle ne jete aucun regard en arrière, surement fixer sur sa porte d'entrer et la referme aussitôt. Je me retourne pour partir, ayant plein d'images dans ma tête qui me faisaient réfléchir. Le baiser, son refus de passer un peu plus de temps avec moi, Mia...

Puis, les jours passèrent avec Melody. Presque tous les soirs nous nous voyons, à mon grand bonheur je dois dire, mais seulement en ami. Le problème c'est que quoi que je fasse, plus je passe de temps avec elle, plus je pense à elle et plus je commence à avoir des sentiments envers elle. Ca me perturbe, elle ne veux pas de moi. Nos lèvres sont passées à quelques reprises de se toucher, mais elle se reculait à chaque fois. J'en ait assez de jouer avec elle. Quand je suis à ses côtés, c'est presque le même sentiments que j'avais à l'égard de Mia qui s'empare de moi, ce sentiment lorsque nous étions ensemble. Même si Melody ne veux pas de moi, ce sentiment s'empare de moi, ca m'étouffe, j'en ait assez. Je ne peux pas le contrôler, et je me rend compte qu'en restant simplement amis avec elle, ça me torture de l'interieur. Une seule solution : partir.

Ce matin là, je n'étais pas rentrer au travail. La veille, tout avait été génial, et j'en avais profité au maximum. Mais j'étais là, à faire ma valise, tandis que Melody cherchait à comprendre pourquoi il manquait un lutin au père noel. Je partais la journée même pour New York. J'en avait informer personne, et surtout pas Melody, je n'en avais pas été capable. Je ne voulais plus me torturer, et des études en médecine m'attendait là bas.

Pendant que je suis dans la file, j'en profite alors qu'il y a beaucoup de monde pour envoyer un texto à Melody. Je l'avais écrit et réécrit des dizaines de fois. Il était taper depuis le taxi, mais je n'appuya que maintenant sur envoyer. C'est mon tour. Je commence à retirer les objets métalique sur mon corp. Je me retourne alors et jesens quelqu'un me sauter au coup. Melody. Non, non non! Pourquoi? Ce sera encore plus dure maintenant... Son petit discours me touche et je soupire.

« Ce n'est pas assez Melody, je suis désolé. Je dois partir, ça me fais mal de rester, tu comprend? ëtre à tes côté sans pouvoir être autre chose qu'un ami, c'est... impossible. »

Je tente de la repousser, mais c'est hors de mes capacité. Je réalise alors que cela faisait a peine 5 minutes que je lui avais envoyer ce texto... Comment avait-elle pu arriver aussi vite?

Je lève les yeux vers lui lorsqu'il me dit simplement que c'est impossible qu'il reste avec moi. Impossible car il veut que notre relation dépasse le stade de l'amitié mais que moi je le repousse à chaque fois. Mes yeux sont embués de larmes et une solitaire roula sur ma joue. Je sais que je n'ai pas le droit d'aimer, mais c'est plus fort que moi.

-Tristan écoute. Moi aussi je veux qu'on soit plus qu'ami, crois-moi que je le veux vraiment. Mais je ne peux pas. Je n'en ai pas le droit. Sinon ils vont me faire du mal et on devra se séparer. Si seulement je pouvais tout t'expliquer.

Je cache mon visage contre son torse un moment puis soupire.

-Si tu viens avec moi je vais tout de dire, tout. Du début à la fin et nous pourrons peut-être développer une vraie relation toi et moi, tu es d'accord?

J'entends les gens impatients autour de nous mais je ne leur porte pas une seule minute d'attention. Car dans le moment ma vie est en jeux. Ma vie avec celui que j'aime. Sans attendre sa réponse je prends sa main et l'emmène dans un endroit désert pour le téléporter chez moi.

-Ne pose pas de question tout de suite. Avant je vais te montrer quelque chose et ca devrait t'expliquer en partie tout ce qui se passe.

Je ferme les yeux. Est-ce que je suis vraiment prete a tout lui reveler? Oui car je l'aime. Je m'en fiche des conséquences. Je ne veux pas qu'il s'en aille, ni qu'il me déteste.Je laisse alors mes ailes d'un blanc immaculé sortir. Elles déchirent le dos de mon chandail et alors? Ce n'est qu'un bout de tissus. Tristan vaut beaucoup plus que ca. Ca doit lui faire un choc. Ca arrive toujours aux mortels car ils ne connaissent pas l'existence du paranormal.

Qui veux lui faire du mal? Qui serait seulement capable de lui en faire? Peu importe, jamais je ne laisserais quelqu'un la toucher. Ma décision de partir que je remettais en doute s'en alla doucement de ma tête, petit a petit, pour laisser place à des tas de question. Pourquoi ne pouvait-elle pas? Ça vie était en jeux à ses dires, mais je n'arrivais toujours pas à déduire de moi même. Je me contenta seulement de la serrer contre moi lorsqu'elle cacha son visage dans son torse. J'avais l'impression que les rôles étaient inversé : j'abandonnais au lieu d'être abandonné. Je détestais ça. C'était décidé, quoi qu'elle décide de faire, je reste avec elle.

Ça avait l'air tellement grave et important, je m'inquiétais pour elle. Puis, elle me dit que si je viens avec elle, elle m'expliqueras. Pourquoi je refuserais? Les soupire d'impatience, les tapotements de pied et les "allez parler ailleurs!" se faisait de plus en plus entendre. Mais je m'en fichais royalement, j'avais d'autre chat à fouetter. J'avais seulement ces mots en tête maintenant "nous pourrons peut-être développer une vraie relation toi et moi", et c'est ce que j'espérais entendre depuis le début! Je la suivit, sans rien dire, dans un endroit calme, ou il n'y avait personne. Pourquoi? Puis, en un clin d’œil, je me retrouva dans une maison. En regardant par la fenêtre, je reconnu l'immeuble d'en face : nous étions chez elle. Je réussit immédiatement à comprendre, nous avions été téléporter. Je n'avais jamais vraiment aimé ça avec Lullaby, c'était extrêmement bizarre comme sensation. Était-elle ange elle aussi? J'allais lui poser la question quand elle me dit de ne rien demander, alors je me suis tût. Alors, deux grandes ails blanches déchirèrent son chandail, et j'eu la réponse à ma question. Elles étaient magnifique, tout comme Melody. J'ai voulu lui dire, mais bizarrement, moi qui n'avais jamais peur de dire ce qu'il pensait, j'étais gêner de lui dire ma pensé.

« Wow... Je comprend maintenant... Ils t'empêchent de vire, là-haut. Ça a toujours été ma façon de penser... »

Bravo imbécile! Tu devra lui dire que ton frère est un vampire, ton demi-frère un loup-garou et ta demi-sœur une ange aussi! Tu sais ce que ça veux dire le mot "secret"? u_u"